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Economie verte / Smart city - Accueil — Le 14 octobre 2024

RSE : tous concernés !

Fortement portée par la directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), mais également initiée de façon volontaire pour perfectionner sa marque employeur, la RSE deviendra-t-elle demain un prérequis ? De nombreuses entreprises l’anticipent et entament des démarches d’amélioration autour de leurs enjeux sociaux, environnementaux, et de gouvernance. D’une contrainte entraînée par la réglementation, la RSE se révèle être une opportunité de concilier durabilité, performance et préservation de la planète. État des lieux sur ses enjeux et pratiques.

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Selon une étude du Pacte mondial de l’ONU et de PwC France réalisée début 2023, 97 % des dirigeants déclarent connaître les enjeux du développement durable. Dans un contexte marqué par les risques climatiques, géopolitiques, énergétiques et sociaux, et également sous l’effet de la montée de la réglementation, la responsabilité sociale des entreprises (RSE) devient une préoccupation incontournable des organisations. En adoptant une stratégie RSE et des pratiques responsables, les entreprises, quels que soient leur taille, leur forme juridique et leur secteur d’activité, contribuent au développement durable sous toutes ses formes. Elles chercheront à générer des impacts positifs sur la société en étant économiquement viables, à créer de la valeur tout en étant vigilantes à leur écosystème et à leurs parties prenantes (salariés, clients, fournisseurs et collectivité en général).

 

De nouveaux standards de gestion

La RSE est encadrée par la norme ISO 26000, un standard international qui se décline autour de sept thématiques fondatrices. Elles couvrent à la fois la gouvernance de l’organisation, l’environnement, les droits de l’homme ou encore les conditions de travail. En d'autres termes, elles touchent aux trois piliers de la RSE, à savoir le social, l'économie et l'environnement. « Il est important de souligner que la France est novatrice sur la question et contributive au changement, en particulier depuis la loi Pacte de 2019 qui a renforcé et modifié un article du Code civil. Celui-ci impose dorénavant à chaque société d’être gérée dans son intérêt social, en prenant en considération les enjeux sociaux et environnementaux de son activité, précise Natacha Tréhan, maître de conférences, spécialisée en management des achats responsables à l’Université Grenoble Alpes. Nous sommes passés du paradigme de l’actionnariat au paradigme des parties prenantes. »

Pièces d'un puzzle
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Les entreprises françaises en pointe sur la RSE

À cet égard, la RSE vient réinterroger la notion de rentabilité des entreprises, celle-ci n’étant plus abordée au sens strict. « Il est essentiel de considérer désormais la rentabilité comme un moyen au service de l’intérêt collectif, et non comme une fin en soi, avertit Hugues Poissonnier, professeur associé à Grenoble École de management. C’est le cas des entreprises à mission, ou de celles qui écrivent leur raison d’être. La rentabilité agit alors au service d’une performance globale, intégrant les trois paramètres du social, de l’économique et de l’environnemental », remarque-t-il. Une étude de France Stratégie datant de 2016 relevait déjà « un écart de performance économique d’environ 13 % en moyenne entre les entreprises qui mettent en place des pratiques RSE et celles qui ne le font pas ». Et sur ce sujet, la France ressort plutôt comme une bonne élève. En s’appuyant sur l'analyse de plus de 100 000 fiches d'évaluations RSE anonymisées de 62 213 entreprises, couvrant la période de 2018 à 2022, l’étude d’EcoVadis et du Médiateur des entreprises, publiée en 2023, indique que l’Hexagone se maintient dans le top 5 des pays européens les plus performants en matière d’application de la RSE.

Réunion
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L’accès à un niveau de maturité

Les situations de crise se multipliant – climatiques, écologiques, géopolitiques, sociales, qui pointent du doigt les vulnérabilités de l’entreprise –, la prise de conscience des enjeux de la part des dirigeants s’accélère, et l’adoption des initiatives RSE s’opère de façon visible. Principalement d’abord chez les grandes entreprises et les ETI. « Elles prennent des engagements précis pour faire évoluer leur rôle dans la société, et dans leur gouvernance, s’attachent à faire preuve de résilience face aux risques », constate Émilie Thévenet, associée au sein du cabinet BDO. En partie, parce qu’elles sont soumises à des obligations réglementaires qui se renforcent. Comme la récente directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), qui les contraint à passer à l’action rapidement. « La seule volonté du dirigeant n’est plus suffisante », défend Fabrice Bonnifet, président du Collège des directeurs du développement durable (C3D), qui regroupe 373 adhérents de grands groupes. En vigueur depuis le 1er janvier 2024, cette directive impose de nouvelles obligations de reporting extrafinancier aux entreprises. Elle vise à améliorer la transparence et la comparabilité des informations sur la durabilité des organisations, dans un objectif d’atteindre la neutralité carbone au niveau européen en 2050. Résultat : 96 % des grandes entreprises ont déjà réalisé un bilan carbone, contre 89 % en 2022, note le Baromètre de la RSE 2024* (1 000 entreprises de tous secteurs et de toutes tailles interrogées). Ces dernières apparaissent plus matures sur le sujet et consacrent toujours plus de moyens (98 % d’entre elles ont un budget dédié), décident de stratégies structurées et d’actions diversifiées (voir encadré). La représentation croissante de la RSE au sein des Comex, effective dans 70 % des grandes entreprises (contre 62 % en 2022), envoie également le signal que la responsabilité sociale des entreprises s’impose au cœur de la stratégie, quand elle n’est pas considérée comme une source de développement économique en tant que telle. « Il n’en demeure pas moins que certaines mènent encore une politique de petits pas », concède Émilie Thévenet. « Avec des actions qui ne vont pas assez vite face à l’urgence du changement », constate aussi Fabrice Bonnifet.

*Baromètre réalisé auprès de 940 entreprises à l’initiative de 13 organismes : 1% for the planet, C3D, EcoVadis, France Digital, Kantar, Observatoire de la QVT, Sami, Utopies, Impact at Work, Haatch, B Lab France, 2 Tonnes, Vendredi.

 

Qu'est-ce que la CSRD ?

En place depuis le 1er janvier 2024, la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD), issue du Pacte vert pour l’Europe, vise à mieux encadrer les rapports extrafinanciers des entreprises. Elle impose à chaque entité de nouvelles normes et obligations de reporting sur les données dites ESG (environnementaux, sociaux, et gouvernance). 

« Ses objectifs incluent à la fois la transparence et le renforcement des pratiques, pour lutter contre le greenwashing, précise Émilie Thévenet du cabinet BDO. La finalité est aussi de créer des entreprises plus résilientes », ajoute Natacha Tréhan, maître de conférences à l’Université Grenoble Alpes. 

Les données ESG désignent par exemple :

  • des facteurs environnementaux : gestion des déchets, réduction des émissions de gaz à effet de serre, respect de la biodiversité, utilisation des ressources, prévention des risques environnementaux, etc.
  • des facteurs sociaux : égalité des chances, conditions de travail et respect des droits de l'homme, prévention des accidents, dialogue social, etc.
  • des facteurs de gouvernance : rôle des organes d'administration, activités de lobbying, gestion des relations avec les partenaires commerciaux, etc.

Les informations communiquées par l'entreprise doivent désormais être certifiées par un commissaire aux comptes ou par un organisme tiers indépendant accrédité.

L’entrée en vigueur de la CSRD s’étale en trois temps, du 1er janvier 2024 au 1er janvier 2026, selon la taille des entreprises. Elle s’applique dès 2024 aux sociétés de plus de 500 salariés, plus de 50 M€ de chiffre d’affaires, plus de 25 M€ de total de bilan, avant de s’élargir aux entreprises de plus de 250 salariés en 2025, et aux PME cotées en bourse en 2026. Par effet de cascade, c’est l’ensemble du tissu économique qui, de près ou de loin, sera concerné par ces dispositions.

 

Evènement Société Générale Auvergne Rhône Alpes 24 septembre
© SG Auvergne Rhône Alpes

 

L’économie circulaire, des principes à la mise en pratique

Comment transformer les contraintes liées au climat en opportunités en repensant les modèles économiques pour mettre en pratique les concepts de l’économie circulaire ? Tel était le sujet de l’événement sur l’économie circulaire proposé le 24 septembre par la banque SG Auvergne Rhône Alpes. Retour sur les interventions des entreprises témoins.

Cette opportunité a permis à la banque, dans les locaux du groupe Rossignol à Saint-Jean-de-Moirans, et en présence d’une quarantaine d’entreprises du territoire, d’exposer les concepts et enjeux d’une économie de la circularité, rappelés par Jules Coignard, cofondateur et dirigeant de Circul’R. Mais aussi d’aborder les démarches de trois entreprises pionnières, illustrant la pertinence du concept dans des univers et conditions de marché très différents. 
Le groupe Rossignol (1 300 collaborateurs dans le monde, dont 600 en France ; CA 2023 : 372 M€) a ainsi montré ses avancées en termes de réduction de son empreinte carbone sur toutes les lignes de produits, grâce à l’écoconception, à la substitution de matières premières ou matériaux, à la réutilisation systématique des produits présentant des défauts d’aspect, au développement de la location ou de la seconde main, notamment sur ses produits textiles. « Nous sommes passés d’une entreprise membre du Pacte mondial de l’ONU en 2015 et d’une société engagée sur les principes de la RSE cherchant à réduire ses impacts négatifs en 2020, à une stratégie RSE ancrée désormais dans notre business model, allant bien au-delà des obligations légales. Cela nous incite à promouvoir une économie de la fonctionnalité, développant l’usage, plutôt que la fabrication et la vente de nouveaux produits, et les activités de services aux particuliers et aux territoires, a témoigné Laure Jarlaud, directrice RSE du groupe. Cette démarche doit nous permettre d’atteindre une baisse de 30 % de notre empreinte carbone d’ici 2030. »

 

Des démarches globales

La seconde entreprise, Rosi, illustre, à travers sa création et sa raison d’être, l’exemple d’une activité « nativement » positionnée sur les fondamentaux de l’économie circulaire. Créée en 2017, elle recycle et revalorise les panneaux photovoltaïques en fin de vie, avec un process qui lui permet d’atteindre un taux de recyclage de 95 % sur la valeur des panneaux, contre 25 % à 30 % pour la concurrence. Les métaux (argent, aluminium, cuivre…) et matériaux obtenus (verre et silicone, principalement), alimentent pour l’instant peu l’industrie des panneaux photovoltaïques (essentiellement fabriqués en Asie), mais plutôt les industries européennes consommatrices de ressources, « pour optimiser le bilan carbone des éléments recyclés », a précisé Damien Letort, responsable commercial de la société Rosi. 
Troisième illustration, celle de Société Générale, présentée par Hacina Py, directrice du développement durable du groupe depuis 2021. Au-delà de la sensibilisation et de l’accompagnement de ses propres clients – financement des filières de recyclage, prêts avec KPI de circularité, acquisitions ciblées ou investissements dans des fonds de dette spécialisés en économie circulaire… –, le groupe Société Générale a également déployé au sein de sa stratégie globale une démarche d’économie circulaire directement liée à sa propre activité. Récupération de la chaleur fatale des serveurs, suppression du plastique à usage unique, ou également don de mobilier ou de matériel informatique font partie des initiatives impulsées par le groupe. Tous les métiers sont irrigués par cette stratégie de développement durable qui permet à Société Générale de développer des offres, avec par exemple un taux d’utilisation de 46 % de pièces de rechange auto dans les activités d’assurance. 
« Dans un monde de raréfaction et préservation des ressources, la mise en pratique des concepts de l’économie circulaire, et plus encore, la nécessité de repenser les modèles financiers s’impose », ont partagé Marc Pisicchio, directeur du centre d’affaires Isère Drôme Ardèche de SG Auvergne Rhône Alpes et Louis Alexandre, directeur RSE de la direction régionale Auvergne Rhône Alpes du groupe.

 

Le déclic des PME

Les TPE et PME ne sont pas en reste. D’abord sous l’impulsion de dirigeants précurseurs et militants, ensuite sous la pression de leurs donneurs d’ordre. Ceux-ci présentent notamment des cahiers des charges ou des appels d’offres de plus en plus nourris sur les critères de la RSE. Si certaines PME « se trouvent encore parfois loin du concept », note l’experte de BDO, la situation évolue rapidement. Le Baromètre souligne que 62 % des PME répondantes ont mesuré leurs émissions carbone en 2024 (contre 40 % deux ans plus tôt). Elles disposent généralement d’une équipe dédiée, mènent des actions RSE ponctuelles avec des démarches en structuration, et surtout ont une volonté d’agir sur une diversité de sujets. Au niveau des TPE, peu ou pas de ressources dédiées en revanche, mais la réponse à l’urgence sociale et environnementale est la motivation principale à la mise en place d’actions RSE. La thématique de l’environnement émerge d’ailleurs comme l’enjeu majeur chez toutes les entreprises confondues. Avec le début d'un véritable changement de mentalité et une progression continue des pratiques d'année en année, les transitions au sein des petites et moyennes entreprises se confirment. Si les TPE et PME ne sont pas soumises au cadre réglementaire (à quelques exceptions près), la RSE devient par ricochet un impondérable dans leurs activités. Les grandes entreprises, tenues de respecter la CSRD, imposent à leurs partenaires de se conformer aux obligations RSE. Ces derniers s’adaptent afin de préserver leurs marchés et maintenir les relations commerciales. Engager la transition devient un moyen de différenciation, quand elle n’est pas déjà question de survie…

 

Vers des politiques achats plus résilientes

Du fait des pressions s’exerçant de toutes parts – critères RSE devenant obligatoires, collaborateurs souhaitant évoluer dans des entreprises à impact, investisseurs attentifs à la résilience des modèles économiques –, la responsabilité sociale des entreprises s’impose de plus en plus comme un prérequis essentiel à la pérennité des organisations. Plutôt que de percevoir la démarche comme une contrainte, elle doit de préférence être abordée comme « une opportunité », argumente Hugues Poissonnier. Et pour atteindre de bons résultats, une politique RSE se doit d’intégrer des achats responsables. « Les achats représentent en moyenne 60 % du chiffre d’affaires des entreprises. Elles ne peuvent donc véritablement faire de la RSE sans achats responsables, ce qui passe nécessairement par une redéfinition de leurs besoins ». Or dans ce domaine, la marche reste élevée : 52 % des entreprises françaises mènent une politique en ce sens, contre 48 % il y a cinq ans. « À quoi bon avoir les coûts les plus bas, si vous ne vous relevez pas de forte turbulence géopolitique ou climatique », confirme Natacha Tréhan. La notion de durabilité des activités et des modèles économiques devient ainsi déterminante. « La pandémie, combinée aux risques commerciaux et sectoriels, tels que l’urgence climatique, la volatilité des coûts et l’évolution de la réglementation placent la durabilité au cœur des achats, un pilier essentiel de la résilience et de la création de valeur », précise le label EcoVadis. Ce questionnement existentiel amène plus largement les organisations à évoluer en profondeur en intégrant des modèles alternatifs, tels que l’économie circulaire.

 

Travail au bureau
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Comment une entreprise peut-elle progresser vers la RSE ?

Mettre en place une stratégie RSE consiste à initier des actions sur les trois volets du développement durable (social, environnemental, gouvernance), à évaluer leurs effets, et améliorer de façon constante les indicateurs associés. Selon l’activité de l’entreprise, il peut s’agir d’une démarche de progrès continue, ou bien d’une politique de transformation plus ambitieuse, nécessitant des inflexions dans l’offre proposée ou des ruptures importantes de modèle économique. Parmi les actions à envisager, de façon systémique :
– Améliorer l’empreinte carbone de l’entreprise par une réduction de la consommation de ressources naturelles des produits ou services et la baisse des déplacements professionnels.
– Réfléchir à la valorisation de tous les déchets générés par l’entreprise.
– Adopter une politique d’achat responsable.
– Accompagner les clients dans leur démarche d’impact RSE.
– Améliorer la durabilité des produits et services.
– Réaliser la promotion des modes de déplacement doux et soutenir financièrement une partie de leurs coûts.
– Favoriser la diversité et l'intégration des personnes en situation de handicap.
– Renforcer les programmes de formation pour les collaborateurs.
– Promouvoir l'évolution de carrière au sein de l'entreprise.
– Mettre en place une politique de mécénat engagée.
– Former et sensibiliser à l’éthique des affaires.
– Formaliser son engagement par des certifications et labellisations (EcoVadis, etc.).

 

L’économie circulaire, une voie à suivre ?

Une démarche d’économie circulaire consiste à produire des biens et des services de manière durable, en limitant la consommation et le gaspillage des ressources, en promouvant la réutilisation des produits et la réduction des déchets. L’économie circulaire prend en compte l’ensemble du cycle de vie d'un produit, de l'amont à l'aval du processus de production. Elle repose sur sept principes clés que sont l'écoconception, l’écologie industrielle, l'économie de la fonctionnalité, le réemploi, la réutilisation, la réparation et le recyclage. Natacha Tréhan affirme que c'est la seule manière d'atteindre des changements d’envergure. « L'économie circulaire peut être adaptée à toutes les entreprises et produire des impacts aux niveaux social, économique et environnemental. » En adoptant ce modèle, le groupe SNCF Réseau a valorisé des produits en fin de vie (dont les rails), qui ont généré en 2022, 67,9 M€ de recettes nouvelles. « Le modèle linéaire n’est plus adapté, les entreprises doivent muter vers une économie permacirculaire, soit une approche fondée sur l’écoconception qui tient compte des limites planétaires, insiste pour sa part Fabrice Bonnifet. La méthode est peut-être offensive et révolutionne les façons de faire. Mais il faut mettre fin à l'illusion d'une économie sans limites. »

Environnement
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La sensibilisation demeure un préalable aux changements, et de nombreuses initiatives y participent, dont la Convention des entreprises pour le climat, à laquelle 145 entreprises de la région ont pu participer en 2023 (1 000 au niveau national, engageant 750 000 collaborateurs). En plaçant la RSE au cœur de leur (nouveau) modèle économique, en mobilisant toutes les parties prenantes et en adoptant une approche proactive et transparente, les entreprises pourront atteindre des objectifs plus responsables, améliorer leur performance et leur attractivité. À travers des propositions concrètes et mobilisatrices, elles contribueront alors positivement au développement durable et donc à la préservation de la planète. « L’avenir appartiendra aux entreprises les plus efficientes, durables et résilientes », termine Natacha Tréhan.

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