La Tivollière, en circuit (très) court
Avec la volonté aiguë de développer une gastronomie naturelle, Samuel Didier a, avant même d’ouvrir son restaurant, recherché méthodiquement dans un périmètre local et régional réduit au plus proche, les fournisseurs susceptibles de lui offrir des produits frais issus de cultures et de filières responsables. Tout ce qu’il propose à sa table, légumes, herbes, plantes, mais aussi poisson d’eau douce, est ainsi issu de Saint-Marcellin même, ou de son environnement immédiat : Saint-Sauveur, Izeron, Saint-Romans, Vercors… Les viandes proviennent, pour le porc, de la ferme Rossat, à Saint-Vérand, et pour le veau et le bœuf, de chez Gaël et Clément Lacour, à Montmiral. Les fromages arrivent forcément de fromageries de pays, Murinais pour la vache, Chatte pour la chèvre. Et une large place est faite à d’autres produits régionaux : la noix bien sûr (autour de laquelle il est en train de mettre au point un plat-signature) et l’huile de noix, mais aussi le miel, que lui fournit depuis Génissieux tout proche Patrick Reynaud, primé plusieurs fois pour sa production, et par ailleurs oncle de sa femme. Le circuit le plus court qui soit…
J. Serroy
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