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Présences Grenoble
A table — Le 8 février 2023

Le Bistrot parisien… pur grenoblois !

Une ambiance à la fois chaleureuse et de belle tenue, comme la cuisine.

Guillaume Patin, chef de cuisine et Andréa Schnedecker, gérant du Bistrot parisien © F. Ardito

Qui ne connaît l’adresse ? À ceci près que ce qui était autrefois Le Grill parisien est devenu Le Bistrot, parisien toujours, mais grenoblois plus que jamais. Et que l’emblématique rendez-vous que Philippe et Claudine Cartillier donnaient au tout Grenoble durant de longues années a été repris, depuis septembre 2020, par un habitué des lieux, Andréa Schnedecker. Lequel opère bel et bien un retour aux sources puisque c’est là qu’il fit son apprentissage. Il avait ensuite ouvert sur les quais, pour suivre son versant italien (maternel), le restaurant-pizzeria La Toscana. Il vient retrouver ici son versant français (paternel) au plein cœur de Grenoble. Et pour que la continuité soit parfaite, il s’est associé au chef Guillaume Patin, qui œuvrait ici même aux fourneaux aux côtés de Philippe Cartillier. C’est dire que le duo est attaché à la maison, et qu’ils ont eu dès le départ le désir de lui redonner son côté bistrot d’origine, tout en mettant au goût du jour la cuisine qui y était servie. Ils lui ont conservé ce côté à la fois accueillant et de belle tenue, qui fait que l’on se sent aussi bien dans le cadre que devant l’assiette.

L’esprit, retrouvé et renouvelé, du lieu

Côté cadre, justement. S’ils ont évidemment conservé la table d’hôtes où l’on peut, avec vue directe sur la cuisine ouverte, partager le repas avec des convives de rencontre, ils ont rendu sa patine au mobilier de la salle : banquettes chauffées, déco d’affiches et de peintures chinées ici et là… Avec, bien sûr, casier à vins dans la salle même, égrenant une carte entièrement renouvelée, où bistro rime avec bio. Même chose, côté cuisine. Le chef, fidèle à l’esprit du lieu, maintient les incontournables, mais en les proposant à sa mode, avec toujours une pointe d’originalité : le pâté croûte est au foie gras ; l’œuf mayonnaise se parfume à la truffe ; la côte de bœuf de Galice est maturée plus d’un bon mois ; le ris de veau fond sur ses morilles ; et le homard bleu de Bretagne sort tout rôti du four. La carte, qui tourne toutes les deux ou trois semaines, offre une ardoise mieux que raisonnable (27 euros à midi, 37 le soir). D’autant qu’on s’y régale de belles trouvailles : ainsi cette galette de pied de cochon servie dans sa croûte panée et persillée sur une piquante sauce gribiche ; ou, pour suivre, ce parfait aïoli, relevé juste ce qu’il faut pour exhausser les goûts, avec sa morue fondante et ses petits légumes croquants, brocolis, carottes rouges et blanches, fenouils, navets, pointes d’asperges. Et, pour finir, un mi-cuit chocolat Valrhona coulant chaud sur la fraîcheur de sa boule de glace à la framboise. Le tout accompagné de la légèreté d’un muscadet de chez Jo Landron, vif et sympa. Comme la maison.

Jean Serroy

Infos clés

Le Bistrot parisien – 34 avenue Alsace-Lorraine – 38000 Grenoble

Ouvert midi et soir, tous les jours, sauf le week-end (samedi et dimanche)

04 76 46 10 16  

Lire Une cave tout en biodynamie...

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