Le Bistrot parisien : Une cave tout en biodynamie
Qui dit bistrot dit comptoir. Voulant donner à sa cave une spécificité respectant la nouvelle approche viticole, Andréa Schendecker a recherché en priorité des vignerons travaillant en biodynamie. Et sa carte, qui compte désormais pas moins d’une bonne centaine d’appellations, propose un choix propre à satisfaire les goûts les plus exigeants, en gardant l’aspect convivial qui caractérise la maison. D’où une place prépondérante donnée aux grands terroirs, couplée à une approche très sélective : des côtes-du-rhône (un saint-joseph plus que gouleyant de chez Chave), des bourgognes (un gevrey-chambertin haut de gamme du domaine Trapet), des beaujolais (un morgon de Marcel Lapierre, la bouteille conseillée en priorité par le patron à ceux qui veulent se faire plaisir), des vins de Loire (un saumur de Thierry Germain, la figure de proue du Saumurois), d’Alsace (un étonnant gewurztraminer du domaine Zind-Humbrecht). Mais aussi, pour la découverte, des vins moins attendus : un saint-chinian rouge tout en fraîcheur du domaine Canet-Valette, ou un Cahors tout en fruits, léger et joyeux, de Combel-La-Serre. Vins de soif, vins de partage, vins de caractère…
J. Serroy
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