On entre par le jardin…
Si le couvent se nommait « Sainte-Cécile », c’est qu’il avait été fondé officiellement un 22 novembre (1624), jour justement de la Sainte-Cécile. Et si le restaurant se nomme « Les Jardins… », c’est qu’en bon monastère, le couvent avait en effet de beaux jardins, et que c’est par eux qu’on entre aujourd’hui dans la salle. Dans la récente rénovation de l’établissement, ceux-ci n’ont pas été oubliés. Ils ont même retrouvé leur aspect ancien de jardin de nonnes. On a fait appel pour cela à un botaniste spécialiste des plantes médicinales et culinaires, Serge Krivobok. Celui-ci en a sélectionné toute une série, qu’il a disposées en rangées pour accueillir la clientèle, mais qui servent aussi aux cuisiniers qui viennent s’y approvisionner en herbes pour parfumer leurs plats. Les larges baies du restaurant donnent sur ces nouvelles plantations qui, l’hiver, offrent l’agrément d’un bel environnement végétal et, l’été, un puits de verdure et de fraîcheur en pleine ville. D'ailleurs, dedans ou dehors, on peut y déguster un rosé de Provence du Château Saint-Pierre : il porte un nom de jardin qui convient : l’Éden…
J. Serroy
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