Épargne, placements, financement : vers un grand chambardement ?
Après une année folle en 2020 liée à la crise sanitaire, l’année 2021, elle aussi inédite, pose question. L’économie, encore sous assistance, se montre résiliente, avec même des signes vigoureux de rebond. Attentistes, les Français restent toutefois en embuscade dans leurs décisions de placement, malgré une épargne surabondante. Le contrecoup tant annoncé ne devrait pas avoir lieu cette année. Sauf si…
« Il y a un an, nous aurions été très sceptiques, voire pessimistes, pour 2021 », rappelle Sébastien Chenal, délégué régional Financement Garantie Isère à Bpifrance. La Banque de France avait ainsi alerté en 2020 : « 800 000 emplois devraient être détruits en France cette année. Le taux de chômage pourrait bondir pour atteindre un pic autour de 11 % au premier semestre 2021, pour repasser sous le seuil de 10 % dans le courant de 2022. » Pourtant, le choc du chômage n’a pas eu lieu. Son taux reste stable sur les six premiers mois de l’année. Et l’ensemble des indicateurs économiques s’affichent étonnamment au vert en France, alors même que la crise sanitaire sévit toujours, et avec un premier trimestre placé sous le signe d’un troisième confinement. « La crise s’est avérée plus forte qu’en 2009. Mais la capacité de rebond de l’économie française a été exceptionnelle. L’ensemble des mesures d’urgence ont dans un premier temps permis d’éviter une destruction massive d’emplois. Des créations nettes assez significatives entre 2021 et 2023 devraient contenir le taux de chômage qui, de 8,4 % en 2019, et après un pic à 9,3 % au premier semestre 2022, pourrait revenir à 8,9 % en 2023 », annonce Olivier Danès, nouveau directeur départemental Isère de la Banque de France.
2021, le rebond économique
Selon les projections de la Banque de France, le PIB devrait augmenter de 5,7 % en 2021 – pour une activité qui retrouverait son niveau d’avant-crise à la fin de l’année – puis de 4 % en 2022, et de 2 % en 2023. Il avait chuté de près de 8 % en 2020. « 55 % du PIB correspond à la consommation des ménages. Et une partie non négligeable des 115 Md€ de surplus d’épargne engrangée par les Français en 2020 sera consommée d’ici à 2023. Ce dynamisme de la consommation participera à la relance de l’économie », atteste Olivier Danès.
Les créations d’entreprise connaissent de leur côté un niveau record : plus d’un million de nouvelles entreprises en un an (+ 50 % par rapport au cumul de janvier à mai 2020). Par ailleurs, les défaillances se situent à des niveaux historiquement bas : 32 000 en 2020, en recul de près de 40 % par rapport à 2019, soit le niveau le plus faible depuis 30 ans (selon les études sur les défaillances annuelles réalisées par Deloitte et Altares). « Il y a un effet entonnoir et nous allons assister à un rattrapage et à un fort rebond dans les deux à trois années à venir », projette Sébastien Chenal à Bpifrance Isère.
Philippe Crevel, spécialiste des questions macroéconomiques, fondateur de la société d’études et de stratégies économiques Lorello Ecodata, lui, ne croit pas à une vague de faillites, ni en 2021 – les chiffres en cours le prouvent –, ni dans les prochaines années. « La moitié des montants des PGE sont en caisse et leur remboursement a été étalé. La santé des entreprises n’est pas mauvaise. Elles peuvent compter sur une croissance soutenue en lien avec une demande importante des ménages dont le pouvoir d’achat a été préservé depuis le début de la crise sanitaire. Le gouvernement a anesthésié l’économie en augmentant de 20 % l’endettement du pays. Au réveil, un léger rebond des faillites et des liquidations est à attendre, mais il ne devrait pas être excessif. »
Une dynamique d’investissement
Du côté des banquiers, les sollicitations de professionnels en quête de financements ne manquent pas. C’est ce que remarque Lionel Raymond, directeur du réseau Entreprises et banque privée de la BPAURA : « Elles marquent avant tout des investissements dans des équipements, des initiatives de croissance externe via des rachats d’entreprise, ou d’extension, via par exemple un développement à l’international. » Résultats ? En juin, selon l’Insee, le climat des affaires s’affichait au plus haut depuis 2007, et la confiance des Français retrouvait son niveau d’avant-crise. « Nous sommes dans une reprise en V. La bonne nouvelle est qu’il n’y a pas de difficulté systémique. Nous ne serons pas confrontés au mur de la dette ni en 2021 ni en 2022 », appuie Arnauld André, président de la Fédération bancaire française Isère. Seuls bémols de taille pour un rebond pérenne : les problèmes de rupture de chaînes d’approvisionnement et l’envolée des prix des matières premières ou de composants. Mais également les difficultés de recrutement que connaissent de nombreux secteurs, véritable frein à la reprise.
Une année toujours sous oxygène étatique
2021 ne sonne pas encore l’année de la suppression des aides financières. « Avec le choc du premier confinement, marqué par l’arrêt des activités, et la fermeture d’usines, l’économie française s’est adaptée progressivement à ce contexte inédit. Elle a été mise sous assistance grâce au PGE, aux mesures de chômage partiel et aux plans de soutien adoptés pour les activités les plus exposées », contextualise Philippe Crevel. Le Prêt garanti par l’État a été une réelle aubaine pour la très grande majorité des entreprises en difficulté ; seules 3 % d’entre elles se sont vu refuser cette aide de « crise Covid ». Le chiffre 680 000 sociétés, soit près de 40 % des entreprises françaises, ont eu recours aux PGE, pour un montant de 140 Md€. Un nouveau plan d’action à destination des entreprises en situation de fragilité a été dévoilé le 1er juin par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, et Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice. L’objectif est de les accompagner afin d’éviter des faillites (cf. encadré). « Ces mesures ont permis à plus des deux tiers des entreprises ayant subi un choc de trésorerie négatif à l’occasion du confinement de maintenir leur trésorerie à un niveau opérationnel. Les entreprises pour lesquelles les dispositifs publics n’ont pas permis de compenser complètement le choc ont donc eu recours à l’endettement pour honorer leurs engagements et, lorsqu’elles en disposaient, ont tiré sur leurs lignes de crédit confirmées », analyse l’Observatoire du financement des entreprises dans son étude sur les fonds propres de mai 2021. Selon les données de la Banque de France, ce sont les TPE et les PME qui ont eu le plus recours à l’endettement durant cette période. Autres initiatives de ce plan d’action, l’évolution de l’intervention judiciaire, qui devra être plus précoce, afin de privilégier les procédures préventives amiables. À l’instar d’un redressement simplifié (mandat ad hoc de sortie de crise) pour les entreprises employant au plus dix salariés en proie à des difficultés financières liées à la crise Covid-19, et d’une procédure collective simplifiée pour restructuration de leur dette à l’attention des petites entreprises en cessation de paiement. Lancées également en juin par Bercy, de nouvelles mesures pour financer spécifiquement les entreprises tech. L’initiative Tibi, lancée en avril 2020 « pour financer la IVe révolution industrielle », prévoyait initialement de lever 20 Md€ au sein de fonds labellisés d’ici à la fin de 2022. Elle vise désormais 30 Md€.
Le revers de la médaille du PGE
Ce soutien massif de l’État a permis d’amortir le tsunami économique de la crise sanitaire, pour des entreprises françaises touchées en moyenne à hauteur de 20 %, d’après l’économiste Philippe Crevel. « L’envers du décor des PGE distribués en masse et d’un système bancaire qui a joué le jeu, c’est que les entreprises françaises ont, pour partie, atteint des niveaux de saturation dans leurs capacités d’autofinancement, entre 105 et 110 % de leur CAF », précise Sébastien Chenal. Les PGE toujours en cours en 2021 ont aussi continué à faire grimper la dette brute des entreprises non financières. Elle s’élève à plus de 174,5 Md€ en France, dont 120,7 Md€ de PGE. En revanche, leur trésorerie a elle également fortement cru – en hausse de 214 Md€, selon les chiffres de la Banque de France – grâce au décalage des charges et des investissements. « À la sortie du troisième confinement, si l’endettement brut est en hausse, l’endettement net, à savoir les liquidités (NDLR, l’endettement financier brut diminué de la trésorerie nette), reste plutôt stable, grâce aux PGE non totalement consommées. À ceci se rajoutent des taux de marge qui s’améliorent progressivement et qui assurent la préservation de l’outil de production », ajoute Philippe Crevel. « Pour l’instant, la capacité des entreprises à rembourser reste sous surveillance. N’oublions pas que la France avait le taux d’endettement le plus élevé de la zone euro », analyse Olivier Danès. « 70 % d’entre elles ont choisi d’amortir leur PGE sur cinq ans. Cela explique leur bon niveau de trésorerie. Mais cela implique de rester attentif à leur capacité à créer suffisamment de richesses pour les rembourser », prévient Lionel Raymond de la BPAURA.
La question clé des fonds propres
L’endettement brut et la capacité de remboursement font ainsi partie des grandes inconnues. Car un endettement élevé risque fort d’affecter la capacité d’investissement et de développement des entreprises. Le remède : le renforcement de leurs fonds propres. Les besoins sont estimés par la Banque de France à 50 Md€, dont environ 20 Md€ pour les ETI non cotées et les PME.
Selon l’Observatoire du financement des entreprises, un renflouement sera nécessaire pour « conforter la solvabilité des entreprises profitables sur le long terme mais fragilisées par une hausse de leur endettement, pour préserver la capacité d’investissement des entreprises potentiellement atteintes par un taux d’endettement élevé qui réduit leur accès aux financements, et pour regarnir les coussins afin de pouvoir absorber de futurs chocs économiques ». Pour relancer leurs fonds propres et contribuer à leur désendettement, les grandes entreprises disposent de plusieurs leviers : augmentation de capital sur les marchés pour les entreprises cotées, recapitalisation des filiales françaises de groupes étrangers, nouveaux investissements de la part des acteurs du private equity. C’est en revanche plus compliqué pour les ETI non cotées et les PME qui sont avant tout financées par les banques.
En mars dernier, Bercy a déployé un nouveau dispositif dénommé « Prêt participatif avec le soutien de l’État », un PPSE qui a pour vocation de renforcer les fonds propres des entreprises disposant d’un chiffre d’affaires de plus de 2 M€ (le PGE visait lui à combler le besoin de trésorerie). Pour éviter le financement par l’endettement, l’Association française de la gestion financière avait proposé en juin 2020 la création de deux produits dédiés : un livret de financement des entreprises, un produit d’épargne qui apporterait, en plus des initiatives publiques, de nouvelles ressources aux PME pour se relancer, via un déplafonnement du PEA. Et la création d’un nouveau livret d’épargne, baptisé Cedres. Des demandes qui n’ont, pour l’instant, pas été suivies.
Les Français, investisseurs dans leurs entreprises nationales ?
Les particuliers, qui ont accumulé 160 Md€ d’épargne supplémentaire en 2020, sont considérés comme un vivier pour le financement des entreprises. Les signaux sont sur ce plan positifs, d’après le directeur général d’Euronext, Stéphane Boujnah, intervenant aux Rencontres économiques d’Aix-en-Provence, organisées début juillet par le Cercle des économistes. « Les particuliers investisseurs sont de retour. Ils sont passés de 2 à 2,5 % ces dernières années, à 6 % début 2021. Nous avons assisté à une multiplication par deux en dix-huit mois des investisseurs particuliers, surtout sur les IPO (NDLR, introductions en bourse) des entreprises technologiques. » Un changement culturel de fond, marqué par l’irruption d’investisseurs plus jeunes et plus opportunistes.
Ce diagnostic est partagé par l’économiste Philippe Crevel, également directeur du Cercle de l’épargne, centre d’études et d’information consacré à l’épargne et à la retraite. Le défi étant de flécher toujours plus l’épargne des Français vers les entreprises, et particulièrement les PME et ETI. « La loi Pacte a favorisé ce fléchage en soutenant l’actionnariat salarié, proposé aujourd’hui par 80 % des entreprises du CAC 40 à leurs collaborateurs. Cette épargne représente environ 3,5 % du montant de la capitalisation du SBF 120. Le label Relance, visant à mobiliser rapidement des ressources nouvelles pour soutenir les fonds propres et quasi-fonds propres des PME et ETI, permet aussi de mettre en avant auprès des salariés les fonds qui soutiennent l’économie française », confirme Cécile Besse Advani, responsable engagement, marketing et offres de BNP Paribas Épargne et Retraite Entreprises.
Pour encourager ce mouvement, le gouvernement a mis en place, en octobre 2020, une nouvelle plateforme d’investissement à disposition des particuliers : la souscription au fonds commun de placement à risques « Bpifrance Entreprises 1 ». Par ailleurs, les dispositifs FIP (Fonds d’investissement de proximité avec une obligation de 70 % au moins de titres de PME régionales non cotées) et FCPI (Fonds commun de placement dans l’innovation) ouvrent droit cette année à une réduction d’impôt jusqu’à 25 % des sommes investies.
L’épargne sécurisée toujours massivement prisée
Pourtant, selon Arnauld André, président de la Fédération bancaire française Isère, les placements des particuliers dans les entreprises ne sont pour l’instant pas une tendance suffisamment marquante pour être encore représentative. Et si les montants records de l’épargne 2020 ne seront pas battus cette année – la Banque de France a chiffré la sur-épargne à 142 Md€ cumulés au premier trimestre 2021 par rapport à 2020 –, cette lame de fond n’est pas prête à s’arrêter… « Nous anticipons à fin 2022 un taux d’épargne de 22 %, alors que la France oscille plutôt habituellement entre 13 et 14 %. Seulement 20 % de ce surplus d’épargne accumulé fin 2021 sera consommé d’ici à 2023 », indique Olivier Danès.
Alors, que feront les Français des quelque 200 milliards mis de côté en seulement deux ans ? « Les Français ne videront pas d’un seul coup leur bas de laine Covid. Un tiers de cette cagnotte pourrait être utilisée pour se faire plaisir, notamment pour financer des week-ends et des vacances ; un autre tiers sera affecté au long terme, pour leur logement et son amélioration ; et le dernier tiers devrait être conservé en épargne de précaution », prévoit Philippe Crevel.
Pour les épargnants particuliers, c’est en effet bien la sécurité et la prudence qui restent les maîtres mots des choix de placement : comptes à vue, Livret A, mais également assurances-vie, Livret de développement durable et solidaire (il est possible de donner directement depuis le LDDS à des organismes caritatifs ou à des entreprises de l’économie sociale et solidaire avec un avantage fiscal à 66 % du montant du don), Plan d’épargne en actions (PEA), ou encore Plan d’épargne retraite. Ce PER, créé en 2019 par la loi Pacte, enregistre de bons résultats, du fait des inconnues qui demeurent sur l’avenir des retraites. « Les Français ont placé en moyenne 276 € par mois, ce qui représente un montant record. L’épargne s’est dirigée avant tout sur les comptes à vue – ils cumuleraient en France près de 700 Md€ – et le Livret A. Plus de 26 Md€ sur ont été placés sur les Livrets A en 2020, c’est deux fois plus qu’en 2018. Les livrets réglementés ont aussi gagné 9 % », cite Arnauld André. « Le Livret A et le LDDS réunis affichaient des encours à hauteur de 460 Md€ à la fin du premier trimestre 2021, dont 340 Md€ sur le seul Livret A. Le deuxième placement, les assurances-vie atteignait fin mars plus de 1 800 Md€, avec un taux de croissance de plus 4 % sur un an », confirme Lionel Raymond de la BPAURA. Des valeurs sûres attractives, mais dont les taux ne cessent de baisser. Le Livret A, la « star », a été maintenu à un taux de 0,5 % en janvier dernier ; tout comme le LDDS qui lui aussi affiche un taux de 0,5 %.
Placements : le risque n’est pas de mise
La pierre reste la valeur refuge par excellence, avec un marché immobilier qui se porte bien, et des taux de crédit qui restent très bas (le taux médian est de 0,72 % sur 7 ans et de 1,41 % sur 25 ans). Pour soutenir le secteur immobilier, le dispositif Denormandie (réduction d’impôt pour un achat dans un logement ancien et travaux d’amélioration d’un montant égal à au moins 25 % du coût total de l’acquisition), prévu pour durer jusqu’à fin 2021, est prorogé jusqu’au 31 décembre 2022. La réduction d’impôt Pinel est prolongée jusqu’au 31 décembre 2024 (dès 2021, elle est limitée aux seuls logements situés dans des bâtiments d’habitation collectifs, et en 2023, elle connaîtra une baisse du taux de réduction d’impôt). « Le plus rentable reste l’immobilier, avec le sacro-saint principe de l’emplacement. Ensuite, l’assurance-vie. Encore faut-il diversifier et orienter vers des poches actions-obligations pour doper les performances. Et enfin, les placements en actions pour les particuliers qui disposent déjà d’une première ceinture d’épargne et qui sont capables d’effectuer les bonnes opérations au bon moment », prévient Lionel Raymond à la BPAURA.
Autre placement intéressant aux yeux de Cédric Mamin, directeur du cabinet MI3P&A à La Tronche, les parts dans les SCPI (Sociétés civiles de placements immobiliers), qui offrent une rentabilité moyenne entre 4 et 4,5 %, « un placement plutôt séduisant avec un équilibre rapport/risque acceptable, mais destiné aux investisseurs disposant déjà d’un patrimoine mobilier suffisant, avec comme inconvénients le gel des avoirs pendant dix ans et une imposition sur les revenus générés ». Pour ce conseiller en gestion de patrimoine, il est pourtant devenu impossible d’obtenir une rentabilité correcte sans prendre un minimum de risques. « Il y a des constantes à respecter. Entrer petit à petit, créer d’abord une enveloppe sécurisée accessible d’épargne dite de précaution, avant d’aller vers des placements plus exposés de type crowdfounding, bitcoins, qui sont eux très risqués. Ils sont réservés aux investisseurs avertis, aux reins solides », prévient Cédric Mamin.
Prévisions à tâtons
Cette année 2021 ne devrait donc pas être placée pour l’économie française sous le signe du contrecoup tant redouté. Mais tous les regards se tournent vers « l’après-PGE ». L’économie se montrera-t-elle encore résiliente lorsque les entreprises seront confrontées « sans assistance » à la réalité des marchés et au surendettement ? Le cycle d’investissement et de relance dynamique sera-t-il durable ? « Ce qui compte, c’est de savoir si l’on arrivera à maintenir une croissance dynamique dans les prochaines années et si l’épidémie générera un changement de braquet en termes d’investissement et d’innovation », anticipe Philippe Crevel. Mais au niveau international, comment évolueront les décisions des banques centrales et, partant, celles des marchés et des investisseurs ? Comment se comporteront les épargnants ? Autres inconnues de taille dans cette économie-fiction : comment évoluera la pandémie au niveau mondial ? Serons-nous à nouveau confrontés à des phases de confinements stricts et à l’arrêt de certains secteurs ? En cette période encore troublée et marquée par le manque de visibilité, le facteur clé demeure toujours le niveau de confiance des acteurs économiques.
B. Merle
Le chiffre
680 000
sociétés, soit près de 40 %des entreprises françaises, ont eu recours aux PGE, pour un montant de 140 Md€)
La situation des entreprises françaises
• –6,6%, baisse du chiffre d’affaires des TPE-PME en 2020 Sources : Ordre des experts-comptables, Banque de France, Bpifrance, Rexecode |
Les aides « spécial Covid » pour les entreprises
• Le prêt garanti par l’État (prolongé jusqu’au 31/12) • Mise en place d’une garantie sur le financement de commandes |
Les dépôts bancaires en Isère
• 2020 : 35,5 Md€ Source : Banque de France, fin mars 2021 |
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