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Numérique — Le 22 août 2024

Neovision aide les entreprises à sauter le pas

Lancée il y a dix ans, la société de conseil et de services en intelligence artificielle accompagne les entreprises dans leur transformation. Son credo : tous les métiers sont susceptibles de tirer un avantage de l’IA, de la santé à l’environnement, de l’industrie au retail.

Lucas Nacsa, cofondateur et président de Neovision © F. Ardito
Lucas Nacsa, cofondateur et président de Neovision © F. Ardito

« Nous aidons les entreprises à s’approprier l’IA, depuis la définition du projet jusqu’à la mise en œuvre opérationnelle. Toutes sont concernées dès lors qu’elles ont suffisamment de données à exploiter, que ce soit pour diversifier leur activité ou automatiser leurs processus », explique Lucas Nacsa, cofondateur et président de Neovision (CA 2023 : 2 M€, 20 personnes). Depuis 2017, la société est partenaire de Bpifrance. Sa mission consiste à établir des diagnostics data-IA dans les entreprises, dans le cadre du programme IA Booster visant à doper la productivité par l’intelligence artificielle. Neovision a également rejoint le réseau du Californien Nvidia, spécialisé dans les cartes graphiques, pour proposer des solutions optimisées à ses clients. La société grenobloise a réalisé plus de 150 diagnostics et une cinquantaine de technologies IA tournent chez leurs clients.

Des gisements de productivité insoupçonnés

Parmi ses projets récents, Neovision a conçu et développé son propre outil de data mining, Tadaviz, pour vérifier la qualité des données disponibles dans les entreprises. Des groupes comme Michelin et ST s’en sont emparés. L’efficacité d’une IA pensée pour l’optimisation des données crée des gisements parfois insoupçonnés, dans tous les métiers. « Nous avons réussi à faire économiser à un transporteur scolaire plus de 200 000 kilomètres chaque année. Un cabinet d’avocats spécialisé dans le droit social a pu, grâce à l’IA générative, initier une veille automatique de la législation et développer sa base documentaire. » Pour un fabricant d’implants chirurgicaux, enfin, Neovision a mis en place un outil d’analyse d’images anatomiques pour optimiser les soins. À n’en pas douter pour Lucas Nacsa, l’IA réinvente le futur : « C’est à nous de nous en emparer, pleinement, et aux entreprises de comprendre ce qu’elles peuvent en faire. »

Une IA pour quel futur ?

Pour le créateur de Neovision, il n’y a pas de mauvaise techno : seul l’usage compte. « Je fais confiance aux institutions pour dresser les garde-fous nécessaires. » Comme pour la RGPD en 2018, la loi européenne sur l’IA (Artificial Intelligence Act, lancé en 2021), qui pose un cadre juridique pour son utilisation, pourrait devenir une norme mondiale. Un outil de vérification de la conformité à cette loi est en développement. Pour autant, Lucas Nacsa refuse de croire que l’IA seule, même utilisée à bon escient, « sauvera le monde ». « Nous devons aussi avancer dans la connaissance des sciences de la vie et de la terre, ainsi que dans le domaine de l’énergie. »

R. Gonzalez

Infos clés :

Conseil et service en intelligence artificielle 
•    Grenoble
•    20 employés 
•    CA 2023 : 2 M€

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