FST Handwear engagée à faire découvrir ses métiers

FST Handwear ne manque pas une occasion d’ouvrir ses portes à qui souhaite découvrir la façon dont ses gants et accessoires haut de gamme sont développés et commercialisés. La TPE de cinq personnes accueille donc entre trois et quatre stagiaires par an, ainsi que des apprentis, au nombre de trois sur les deux dernières années. « Principalement sur des missions de communication, de design et de marketing, présente Benjamin Cuier, l’un des deux dirigeants aux côtés de Philippe Larguèze. Nous tenons à le faire, car finalement assez peu d’entreprises de la région offrent la possibilité de voir comment ça se passe de l’intérieur. » Des stages d’observation de troisième et de seconde de quelques jours, à des stages plus longs en années post-bac, sont donc proposés. « Selon le niveau d’études, ces moments sont à la fois l’opportunité de montrer le monde de l’entreprise et ses rouages, de faire comprendre que chacun peut créer son activité, mais aussi de sortir de sa zone de confort », soutient le chef d’entreprise.

Des échanges importants

Les deux fondateurs s’engagent à impliquer les stagiaires, quelle que soit la durée de leur immersion. « On les inclut et on leur demande de réaliser des petites tâches en leur expliquant en quoi elles vont nous aider, précise Benjamin Cuier. Le stage doit être profitable pour eux. » Une ouverture précieuse pour le fabricant grenoblois, car ces jeunes, entre 16 et 20 ans, sont habitués aux codes des réseaux sociaux. « Dans notre secteur d’activité de la mode et des accessoires, notre présence en ligne est fondamentale. Grâce à leurs remarques et aux échanges que nous avons avec eux, nous pouvons ajuster nos communications. » Les dirigeants mènent par ailleurs un autre engagement, celui auprès d’étudiants de l’IUT Tech de Co de Grenoble en intervenant sur des cas d’études contextualisés.

Le marché européen en ligne de mire

Avec ses produits made in France, la TPE continue de travailler en partenariat avec trois industriels régionaux, à la fois pour la fourniture des matériaux, l’impression et la conception. Si les collections sont encore essentiellement commercialisées dans un réseau de boutiques en France, le marché européen s’affiche désormais comme un levier de croissance. En particulier dans les pays limitrophes. « Nous ne pouvons plus seulement compter sur l’Hexagone. C’est pourquoi l’Espagne représente un relais de croissance important, détaille Philippe Larguèze. Un pays dans lequel nous avons à ce jour une cinquantaine de points de vente. » Prochain objectif : investir massivement une force commerciale sur l’Italie et la Belgique.