Crues torrentielles du Vénéon : faire face à l’urgence
Le 21 juin, ce sont plusieurs centaines de milliers de m3 d’eau et de matériaux qui se sont déversés dans la Vallée du Vénéon, provoquant des dégâts majeurs et la quasi disparition du hameau de La Bérarde. Après l’évacuation et la mise en sécurité d’une centaine de personnes par le peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM), a démarré la phase de prise en charge des sinistrés, mobilisant les services de l’État et les collectivités, ainsi que les premiers travaux de réaménagement coordonnés par la Préfecture de l’Isère et le Département. Les dégâts sur les infrastructures publiques, à eux seuls, ont été évalués à près de 42 M€. L’arrêté de catastrophe naturelle, pris le 4 juillet, et la reconnaissance par l’État du caractère d’urgence de certains travaux ont permis leur engagement immédiat. Trois cellules ont également été constituées pour accompagner les particuliers, les socio-professionnels et les collectivités. Au niveau des professionnels, 15 entreprises ont bénéficié d’une activité partielle, pour 29 salariés concernés. Un fonds d’aides économiques de soutien aux professionnels de la vallée a été adopté le 13 août par la communauté de communes de l’Oisans, pour un montant de 500 k€. Le 30 août, s’est tenue la première réunion publique avec les habitants de La Bérarde, pour permettre aux propriétaires de biens situés dans les zones exposées ou sinistrées d’être indemnisés. Une procédure menée par l’établissement public foncier local du Dauphiné (EPFLD), pour le compte de l’État et des collectivités. Au-delà de la gestion de l’urgence et la sécurisation, la Préfecture met en place un accompagnement des collectivités pour « concevoir l’aménagement résilient de la vallée et sa fréquentation intégrant les risques naturels ».
É. Ballery
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