Un modèle pour la réindustrialisation du sillon alpin
Dans la vallée du Grésivaudan, où les pôles économiques existants affichent désormais complet, il devient quasiment impossible de créer de nouvelles zones d’activités, compte tenu notamment du PPRI en place. À tel point que l’on s’interroge aujourd’hui sur les possibilités d’accueillir des entreprises entraînées dans le sillage de STMicroelectronics à Crolles. Un projet réussit toutefois à tirer son épingle du jeu : SLS Actiparc Sillon Alpin, sur l’ancien site de l’aciérie Ascometal, fermé en 2015, sur la commune du Cheylas. Cette friche industrielle, entièrement réaménagée, mise sur l’identité environnementale, avec l’objectif de devenir un site à énergie positive, comme en témoignent les premiers panneaux photovoltaïques installés sur les ombrières des parkings et les toits des bâtiments. Innervée par une voie ferrée connectée à l’axe Grenoble – Chambéry et raccordée à deux centrales hydroélectriques proches, elle agrège bureaux, locaux d’activités et terrains pour le stockage. Ce projet a vu le jour notamment grâce aux énergies conjuguées de la communauté de communes du Grésivaudan, pour l’eau et l’assainissement, du Département, pour les voiries, et de la Région, pour le chemin de fer. D’une superficie totale de 40 000 m2, le bâti intègre des installations adaptées à l’industrie tels que ponts roulants et puits de pompage. La start-up technologique Sylfen, qui conçoit et produit des systèmes de stockage d’énergie par batterie lithium et hydrogène, y a élu domicile, de même qu’Alstom pour son centre de rénovation et rétrofit de matériel ferroviaire. SLS Actiparc Sillon Alpin propose actuellement des bureaux neufs à louer, dans des locaux remis aux normes. « Dans nos projets imminents : un bâtiment industriel de 6 000 m2, également à la location, ainsi qu’un parc d’activités de 1 500 m2, complété par des bureaux », dévoile Mathieu Janin, dirigeant de SLS Actiparc Sillon Alpin.
R. Gonzalez
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