Le Campus Iseran affirme l’ancrage territorial d’Atos
Atos a inauguré, le 20 octobre dernier, son nouveau site, à Echirolles. Deuxième centre le plus important du groupe en France, le Campus Iseran héberge un centre de R&D de référence en Europe.
Principal centre d’Atos (avec celui de Clayes-sous-Bois, en région parisienne), le nouveau campus regroupe les activités des deux établissements de la métropole grenobloise, celui d’Echirolles et celui du quartier Bouchayet-Viallet, à Grenoble.
Leader mondial de la transformation digitale, le groupe Atos (CA 2021 : 11 Mds€ ; 110 000 collaborateurs dans le monde) compte 11 000 salariés en France, dont un millier à Grenoble. En local, 400 personnes travaillent chez Atos Worldgrid, la filiale d'Atos, 300 en R&D, 100 dans le domaine de l'intelligence artificielle, 50 dans celui de la cybersécurité.
“Nous avons de vraies ambitions de croissance dans la cybersécurité, soutient Yannick Tricaud, directeur général Europe Sud d’Atos. Le groupe est aujourd'hui numéro un mondial dans la gestion de la cybersécurité, devant IBM ! Et Grenoble constitue un bastion mondial sur le sujet. Les 1000 salariés d’Atos sont, par ailleurs, au cœur des enjeux de souveraineté française tant économique qu’industrielle en développant les technologies de demain dans les secteurs de l'énergie, du calcul haute performance et de l'intelligence artificielle.”
À Grenoble, le groupe dispose d'un centre R&D de tout premier plan, subventionné par la Région Auvergne-Rhône-Alpes via le Fonds européen (Feder), et par Grenoble Alpes Métropole. L’équipe R&D, qui devrait encore s’étoffer avec le recrutement de 50 collaborateurs dans les deux prochaines années, se consacre en grande partie aux applications dédiées à l’IA.
Un campus engagé dans la décarbonation
Le nouveau site d’Atos, d’une superficie de 19 200 m², a nécessité un investissement de 8 M€. Labellisé Effinergie, il participe pleinement à la stratégie RSE et de décarbonation du groupe. Le bâtiment dispose, notamment, de 500 m² de panneaux photovoltaïques et récupère la chaleur issue des serveurs. Le centre de R&D travaille sur plusieurs projets de réduction de la consommation énergétique et de l’empreinte carbone grâce, en particulier, à l'intelligence artificielle. “Nous avons des contraintes de refroidissement considérables pour nos supercalculateurs, explique Yannick Tricaud. Les équipes R&D de Grenoble ont imaginé, pour cela, une solution utilisant de l’eau à température ambiante à la place de climatiseurs.”
F. Combier
Source : Atos France
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