Hydrogène, bio-GNV : Air Liquide roule pour la mobilité propre

Engagé dans la généralisation de l’hydrogène comme énergie alternative pour une mobilité plus propre, Air Liquide soutient le déploiement de flottes de véhicules hydrogène. À Paris, le groupe a installé une station mobile de recharge au pont de l’Alma, qui alimente à ce jour une quarantaine de taxis Hyundai ix35 et Toyota Mirai. Une deuxième station hydrogène devait être installée ce début d’automne près de l’aéroport d’Orly. “D’ici fin 2017, Air Liquide aura construit une centaine de stations hydrogène dans le monde, et notamment en Allemagne mais aussi au Danemark, en Belgique, et même au Japon ainsi qu’en Corée et aux États-Unis”, expose Xavier Vigor, directeur technologies, Projets et Opérations de l'Initiative Hydrogène Energie d’Air Liquide. Le groupe exploite par ailleurs plus de 60 stations bio-GNV en Europe, principalement alimentées par les unités de purification de biogaz d’Air Liquide au Royaume-Uni, en France et en Suède. Ce carburant (alternatif), comprimé ou liquéfié, est produit à partir de biogaz issu de la méthanisation des déchets agricoles et ménagers. Proposé aux transporteurs, il réduirait les émissions de CO₂ de 90 % et le bruit jusqu’à 50 % par rapport au diesel. Pour des groupes comme Carrefour ou Casino, qui ont choisi de verdir leur logistique, Air Liquide construit des stations multiénergies propres délivrant du bio-GNV. D’ici à 2025, le géant de la grande distribution Carrefour a en effet annoncé vouloir réduire ses émissions de CO₂ d’au moins 30 %.
R. Gonzalez