Meropy veille sur les parcelles
Issue de la rencontre de deux amis d’enfance et de la volonté d’apporter une surveillance accrue des cultures notamment céréalières, la start-up crolloise Meropy a mis au point Sentiv. Soit un robot autonome bardé de capteurs, pour suivre précisément l'évolution des parcelles.
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Autonome, relativement léger, résolument écoconçu et n’abîmant pas les cultures, le robot SentiV développé par la jeune pousse crolloise Meropy, commence à percer dans le monde de l’agriculture.
À l’origine de cette innovation, deux amis d’enfance, William Guitton, ingénieur agronome, et Guillemin Raymond, spécialisé dans l’électronique. « Au départ, c’était juste un hobby » soulignent les cofondateurs de Meropy et, quitte à faire un projet ensemble, « autant qu’il soit utile ! ».
Un premier croquis esquissé, et quelque temps plus tard sort la première version de SentiV. « Il se présente comme un robot d’une autonomie de huit heures, équipé de différents capteurs et d’une caméra endoscopique accrochée à une canne permettant de voir sous les feuillages. Haut sur roues, il enjambe les cultures sans les abîmer, avec pour objectif de mettre en lumière la variabilité intraparcellaire, tout en permettant à l’agriculteur d’indiquer quand il doit intervenir, et où. »
Limiter l’usage d’engrais et de pesticides
Créée en septembre 2019, Meropy vise principalement les producteurs de céréales.
« Guidé par GPS, SentiV est capable de détecter les adventices, les maladies, les ravageurs et le phénotypage de la plante. Les données récoltées sont transmises à un logiciel qui, via des algorithmes d’intelligence artificielle, établit une carte précise indiquant les éventuels problèmes à traiter sur une parcelle et d’optimiser l’usage de pesticides et d’engrais », poursuit William Guitton.
La start-up, lauréate 2021 du Réseau Entreprendre Isère, a bénéficié au total de 1 M€ de subvention. Elle débute sa phase commerciale avec des clients grands comptes, notamment des coopératives et des semenciers.
L. Marchandiau
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