La démultiplication de l’apprentissage à l’Université
“Nous pourrions atteindre une augmentation de 50 % des effectifs d’apprentis à l’Université”, prévoit Marc Oddon, vice-président formation continue et apprentissage de l’Université Grenoble Alpes. “Ces évolutions sont particulièrement attendues dans certaines filières, en économie gestion par exemple, où des licences pro se préparent déjà en alternance dans ces domaines, ou en chimie et en biologie, où les entreprises nous font part de leurs attentes. Nous prévoyons en outre d’ouvrir des masters en apprentissage. Cette évolution serait cohérente avec l’ouverture de l’apprentissage jusqu’à 30 ans et le développement de la formation tout au long de la vie”, poursuit le vice-président. En parallèle, l’Université compte ouvrir de “nouveaux espaces de dialogue” avec les branches professionnelles, la Région et les services de l’État (académie, Direccte…). “Il y aura clairement un besoin de coordination régionale et de suivi de l’offre de formation. La loi ne l’a pas prévu. À nous de l’inventer, pour que les flux supplémentaires d’apprentis s’orientent précisément là où se situent les besoins, évitent les redondances ou les manques.” Actuellement, l’UGA forme environ 1 200 apprentis, et enregistre déjà une augmentation de plus de 10 % (137 nouveaux contrats), depuis la rentrée 2019, essentiellement due à la transformation de contrats de professionnalisation en contrats d’apprentissage. Au-delà de cette évolution, la réforme présente l’opportunité d’une “reconfiguration de l’offre de formation par alternance à l’Université, menée de pair avec l’offre de formation continue”. Et pour répondre aux exigences de la loi, l’Université a été certifiée par Bureau Veritas pour la qualité de l’accompagnement des publics en formation.
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