Frédéric Amore, du BTP aux nanotechnologies
Au cours de la première partie de sa carrière, Frédéric Amore a été peintre en bâtiment. Contraint de quitter son métier, il a fait un choix radical : se reconvertir dans le secteur innovant des nanotechnologies.
Frédéric Amore écrit depuis deux ans une nouvelle histoire de sa vie professionnelle. Peintre en bâtiment pendant plus de vingt ans, il est devenu technicien en nanotechnologies au CEA. Une reconversion née du dépôt de bilan de son ancien employeur. Inscrit à Pôle Emploi avec des idées plein la tête – « je souhaitais aussi travailler en tant qu’aide à la personne », il saisit l’opportunité de s’orienter vers les nanotechnologies, « un secteur innovant et intéressant qui m’attirait », souligne-t-il. Sans niveau requis, mais après une série de tests basés en grande partie sur des compétences relationnelles, Frédéric Amore est admis en octobre 2019 au Greta de Grenoble pour se former au métier d’opérateur en micro-nanotechnologies. « Pendant six mois, j’ai suivi des cours théoriques de français, sciences, microélectronique, etc. »
Premier emploi : le CEA
Une fois la première vague de la crise sanitaire passée, l’ancien peintre obtient rapidement un premier emploi au CEA de Grenoble. En août dernier, il y est embauché en intérim, six mois d’abord prolongés d’un an en février. Un travail spécifique portant sur le traitement thermique pour lequel il a été formé à manipuler un équipement de haute technologie. « Il requiert surtout une grande concentration », explique-t-il. À 45 ans, Frédéric Amore ne regrette pas son choix de carrière et espère avant tout « pouvoir rester au CEA ».
R. Charbonnier
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