Fairme voit grand
En bénéficiant d’une enveloppe de 8,5 M€ du programme France 2023, Fairme ambitionne de déployer, d’ici deux ans, cent ateliers autonomes de transformation de lait partout en France.
L’année 2024 marque une nouvelle page dans l’histoire de Fairme. L’entreprise de Nathan Freret a connu plusieurs grandes étapes significatives ces derniers mois ayant pour résultat d’accélérer son développement. En concevant des ateliers de transformation laitière autonomes branchés directement dans les fermes et en se chargeant de la production et de la commercialisation des produits laitiers bio, la start-up grenobloise a d’abord revu son modèle. En mars, elle a ainsi réduit sa clientèle aux marchés publics et privés – restauration collective et scolaire notamment – plutôt qu’aux particuliers et enseignes bio. « Des volumes plus intéressants et des marchés plus récurrents », précise le dirigeant. La gamme de produits transformés a été également réorientée vers la confection de yaourts et de fromage blanc. Par ailleurs, Fairme a inauguré l’usine de fabrication de ses machines à Saint-Martin-d’Hères, en avril dernier. Plus récemment, elle a installé un deuxième atelier en Eure-et-Loir, remportant le marché public pour fournir collèges et lycées. La société de Saint-Martin-d’Hères, fondée en 2020, s’est surtout vue récompensée du programme France 2030 « Résilience et capacité agroalimentaire » pour son « projet innovant, œuvrant pour une alimentation saine, durable et traçable ». Avec l’octroi d’une enveloppe de 8,5 M€, Fairme pourra financer la production de ses machines en volume. Son objectif : installer cet équipement dans plusieurs fermes de l’Hexagone d’ici fin 2026 « afin de créer un maillage local de 100 ateliers autonomes de transformation de lait », soutient Nathan Freret. L’entreprise de 25 ingénieurs devrait prochainement recruter une quinzaine de personnes supplémentaires.
R. Charbonnier
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