GAEC des Berlioux : par amour du pays
Le GAEC des Berlioux, c’est une histoire de famille, une histoire d’amour pour un patrimoine, un pays, un mode de vie. Aurélie Charlaix est fille et petite-fille d’agriculteurs. Dès l’enfance, elle sait qu’elle reprendra la ferme. Mais comme elle refuse de s’éloigner pour des études agricoles, elle s’inscrit en BTS management des unités commerciales – études qui lui serviront plus tard. Chez Patricia et Jean-Noël Luyat qui possèdent une ferme sur le plateau matheysin, elle apprend à confectionner du fromage. Enfin, en 2017, elle se lance, crée le GAEC avec son père et développe son troupeau de chèvres. Aujourd’hui, en plus de sa trentaine de vaches, l’exploitation compte autant de chèvres. L’intégralité de cette production bio est vendue à la ferme, mais aussi par un drive bio créé avec d’autres producteurs.
« J’ai vécu une enfance très heureuse. Avec mes copains, mes cousins, nous avions de l’espace pour jouer, et des animaux autour de nous, se souvient Aurélie Charlaix. Depuis toute petite, j’avais envie d’élever des chèvres. Quand j’ai créé le GAEC en 2017 avec mon père, j’ai aussi souhaité avoir un atelier de transformation. Notre activité est florissante. Lorsque je reçois des clients à la ferme, je prends le temps de discuter, d’expliquer comment les chèvres contribuent à entretenir l’environnement. »
Philippe Napoletano
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Groupement agricole
Saint-Théoffrey
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