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Leader mondial de la vision et de la détection infrarouge, Lynred (CA 2019 : 207 M€, 1 000 personnes) a livré en décembre dernier à Airbus Defence and Space les premiers détecteurs infrarouges modèles de vol pour la prochaine génération de satellites météorologiques MetOp-SG. Deux détecteurs Lynred seront intégrés dans l’instrument de radiométrie et d’imagerie multispectrale METImage à bord de ces satellites. Le premier serait lancé en 2023. L’objectif sera de collecter des données sur les nuages, les aérosols, la surface de la Terre et leurs températures à partir de 20 canaux de longueurs d’ondes, du visible à l’infrarouge.

L’éditeur de systèmes d’information pour laboratoires Technidata à Montbonnot (9,2 M€, 73 personnes) a informatisé ces derniers mois six hôpitaux militaires en France. Ils ont acquis 18 automates de tests PCR pour atteindre une capacité de traitement d’analyses importante. Ce flux supplémentaire est géré par le logiciel TDNexLabs de Technidata dont ils étaient déjà dotés. Ces laboratoires ont été également équipés d’un module de serveur de résultats TDPatient permettant aux patients de télécharger directement leurs propres résultats en temps réel via un portail web. Par ailleurs, Technidata a lancé une nouvelle génération du serveur TDPatient en raison de la pression subie actuellement par les laboratoires de biologie. Il met rapidement et facilement à disposition des patients leurs résultats, historiques d’analyses, avec possibilité de gérer leur compte eux-mêmes (mot de passe, informations de contacts…).

Spécialiste de la livraison de repas à domicile dédiés aux seniors, Mon Bon Repas propose aux personnes âgées et dépendantes une alternative aux repas industriels ou collectifs pour bien manger chez eux. Ses chefs cuisinent quotidiennement des plats “faits maison” élaborés avec un nutritionniste pour des menus sains et équilibrés. La livraison à domicile effectuée par les salariés crée du lien social et une veille rassurante si nécessaire. La société Mon Bon Repas intervient depuis quatre ans à Chambéry et Aix-les-Bains. Elle a été cofondée à Grenoble en 2020 par Christophe Bacle pour rayonner également dans l’agglomération.

L’entreprise grenobloise Favoriz Production spécialiste de la production audiovisuelle, créée par Mickaël Favard en 2010 (CA 2019 : 380 k€, 3 personnes) a mis à profit le confinement pour repenser son avenir. Elle a ainsi conçu un studio virtuel à base de technologies exploitées à l’origine par les jeux vidéo. Constitué d’un espace 3D où une image photo ou vidéo forme le fond du décor, ce studio peut inclure des objets modélisés en 3D fixes ou mobiles, avec ajout de sources lumineuses virtuelles. Des capteurs placés sur les objectifs assurent le tracking à partir des mouvements de caméras, faisant évoluer le décor en temps réel. Cette installation innovante ouvre de nombreuses perspectives à Favoriz, notamment dans la réalisation de plateaux accueillant plusieurs intervenants, avec variation des décors au fil des séances.

Fondée en 2017, l’agence digitale Pluvian (Claix) s’est spécialisée dans le référencement naturel. “Avec le confinement et la crise sanitaire, les entreprises se rendent compte de l’importance d’être bien positionné dans les résultats de Google, explique Renaud Vuillet, cofondateur de l’agence. Leur site peut être un nouveau canal d’acquisition de clientèle. L’enjeu devient stratégique.”

Pluvian travaille aussi bien pour des artisans et PME que pour de grandes entreprises. À sa création, l’agence était plutôt spécialisée dans l’inbound et le vidéo marketing, activités qu’elle propose toujours. “Mais cela ne sert à rien d’avoir un site ou de faire de la vidéo si le SEO est mal fait”, analyse Renaud Vuillet.

En France, les entreprises ont beaucoup de retard sur la qualité du référencement car le SEO fait appel à des compétences transversales, relevant à la fois de l’informatique et du marketing. La société souhaite développer son expertise auprès des PME de 10 à 200 salariés, là où sa mission de conseil est essentielle. Après un audit de l’existant, l’équipe intervient à toutes les étapes du SEO, depuis la partie technique jusqu’à la création de contenu, notamment vidéo.

La scale-up bonnimontaine Enlaps développe une solution complète pour réaliser des time-lapses (animation vidéo basée sur des photographies en accéléré), 100 % autonome et connectée. Elle termine l’année 2020 avec un excellent niveau d’activité. “En dépit du contexte, nous avons doublé notre chiffre d’affaires qui s’établit à 3 M€ en 2020”, explique Antoine Auberton-Hervé, son cofondateur et président. Une croissance portée par l’international, notamment en Europe (Allemagne et Grande- Bretagne principalement) dont la part représente désormais 60 % de l’exercice, mais aussi par le dynamisme du secteur de la construction, peu impacté par la pandémie. Enlaps a ainsi pu proposer ses produits pour suivre en temps réel des chantiers en cours. “Nous avons développé l’an dernier un service utilisant l’intelligence artificielle qui permet de flouter automatiquement les personnes sur les chantiers, donc complètement compatible avec la réglementation RGPD." La société envisage une croissance à deux chiffres cette année et plusieurs recrutements.

Cinq start-up iséroises rejoignent le programme d’Orange #FemmesEntrepreneuses pour sa troisième saison :

• Emoface, créée par Adela Barbulescu, qui développe des applications mobiles ludiques pour les personnes ayant des troubles autistiques
• Intrinsèque, fondée par Mérédith Revol, qui aide les dirigeants à améliorer leur mode de travail pour faire face aux enjeux actuels et préparer l'avenir
• Kooloo, solution de soutien scolaire dématérialisée pour les enfants en Afrique, imaginée par Lovelyne Perrin Alima
• Ozé la diversité, cabinet RH spécialisé dans le management des diversités, créé par Sophie Dieng
• ZoneDe, spécialisée dans l'organisation d'ateliers et team buildings autour du développement durable, fondée par Charlotte Briand.

Pendant neuf mois, Orange apporte son soutien à ces femmes qui osent l'aventure entrepreneuriale et leur propose un accompagnement personnalisé.

Le Pôle formation Isère, aux côtés de l’Udimec, se mobilise pour accompagner les jeunes et leurs familles dans la construction de leur projet d’orientation. Le Pôle formation Isère forme chaque année 900 alternants du CAP à l’école d’Ingénieur.
Du 25 au 30 janvier, il organise une semaine de l’apprentissage au cours de laquelle des visites des plateaux techniques des sites de Beaurepaire et Moirans sont organisées, sur rendez-vous.
Une journée portes ouvertes aura lieu le samedi 30 janvier.

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Première région française, après l’Ile-de-France, en nombre d’emplois dans la branche numérique, Auvergne-Rhône-Alpes a vu les effectifs de la filière augmenter de 10 000 unités au cours des cinq dernières années. Et les projections évaluent les recrutements régionaux dans la filière numérique à 100 000 d’ici à 2022.

C’est dans ce contexte que Pôle emploi Auvergne-Rhône-Alpes organise, du 25 au 29 janvier 2021, « La Semaine des Métiers du Numérique » en partenariat avec la Région Auvergne-Rhône-Alpes, et d'autres acteurs du secteur du numérique et de la formation tels 3WA, Digital League, Ecole 42, Greta, Open Classroom, Simplon…

Au programme : 
- découverte des métiers du numérique : jeux-vidéos, cyber-sécurité, data scientist, codeur... 
- rencontres avec les organismes et formations vers lesquels s'orienter 
- rendez-vous pour les professionnels qui souhaitent développer leur entreprise avec le numérique 

Programme complet

Cette année, le CES de Las Vegas, le salon mondial de l'électronique grand public, propose une édition 100% digitale du 11 au 14 janvier. 14 entreprises régionales y participent, accompagnées par le pôle Minalogic et la Région Auvergne-Rhône-Alpes (au titre du Plan de Développement International de Minalogic).  

Parmi elles, cinq start-up iseroises :

• BeFC (piles à biocarburants écologiques à base de papier)
• eLichens (capteurs de gaz)
• Iotize (Solutions de connectivité sans fil pour l’IoT)
• Kentyou (Plateforme logicielle open-source de jumelage numérique pour la ville connectée)
• SCPTime (solution globale de synchronisation horaire sécurisée et traçable, développée par la société Gorgy Timing).
   

L’entreprise Kayentis à Meylan, experte mondiale en solutions de collecte électronique de données de patients issues d’essais cliniques, a levé, début décembre 2020, 7 M€ en capital développement. Un tour de table mené par ses investisseurs historiques Extens et LBO France qui inclut également la participation de Bpifrance. Grâce à ces fonds, Kayentis compte renforcer son approche digitale et transformer la façon dont l’industrie pharmaceutique, les sites d’investigation et les patients s’impliquent dans les essais cliniques. La société qui a connu un taux de croissance de plus de 40% entre 2017 et 2020 (CA 2019 : 9,196 M€, 77 collaborateurs) souhaite désormais offrir plus d’options pour améliorer l’expérience patient lors des essais cliniques, mais aussi soutenir la digitalisation des essais cliniques et intensifier son développement aux États-Unis où elle dispose d’une équipe à Boston. Au cours de ces dix dernières années, Kayentis a collecté des données digitales pour plus de 220 essais cliniques dans 79 pays (13 000 sites et 80 000 patients) dans 120 langues différentes.

A. Zylberberg

La Commission Européenne vient d’attribuer à la start-up WATTALPS une subvention de 1,65 M€ via EIC Accelerator, afin de soutenir son développement. Le projet WATTELSE qu’elle a présenté figure parmi les 60 projets sélectionnés en 2020 sur plus de 2000 candidatures. Il a été retenu pour sa capacité à fournir des batteries haute performance pour les applications exigeantes avec haut niveau de sécurité et longue durée de vie. A également été prise en compte la volonté de la jeune entreprise de développer une économie circulaire en réutilisant les modules de batteries dans une seconde vie et en facilitant leur recyclage en fin de vie. Outre le financement EIC Accelerator, des négociations sont en cours afin que l’EIB (European Investment Bank) participe au capital de WATTALPS pour un montant additionnel de 1,4 M€.
A. Zylberberg

Afin d’accompagner et financer la transformation numérique des entreprises, enjeu incontournable en termes de compétitivité, mais également de résilience face à la crise actuelle, la Caisse d'Épargne Rhône-Alpes et le pôle de compétitivité Minalogic se sont associés pour proposer une solution globale. 

L'établissement bancaire a lancé un prêt numérique, prêt à taux bonifié destiné à financer un projet de digitalisation. En parallèle, Minalogic s'engage à accompagner la société et lui apporter son expertise technologique grâce à un temps d'échange et un diagnostic gratuit, sans obligation d'intégrer le pôle de compétitivité.

Dans le cadre de ce projet, la Caisse d'Épargne Rhône-Alpes a débloqué une enveloppe de 10 M€.

La marketplace Enbasdemarue.fr a été déployée, début novembre, sur son territoire, par la CCI de Grenoble. Lancée en 2018 par la CCI Nord Isère, son objectif est d’aider les commerçants et prestataires locaux à vendre leurs produits et services en ligne. La plateforme prend le relais d’Achatville qui était avant tout un site vitrine pour le commerce. À l’inverse, Enbasdemarue.fr propose une véritable offre de vente en ligne, allant jusqu’au paiement avec retrait en click & collect. Les commerçants peuvent y intégrer autant de produits que souhaité. Aucune commission n’est prélevée sur les ventes. Par cet outil, pratique et simple d’utilisation, la CCI de Grenoble accompagne la digitalisation des boutiques et permet aux commerçants de réaliser un complément de chiffre d’affaires. La plateforme est proposée gratuitement jusqu’en septembre 2022.

L’office de tourisme de Grenoble-Alpes Métropole se lance dans le click & collect. Les produits de sa boutique physique sont désormais disponibles en ligne : spécialités gourmandes, produits de l’artisanat local, idées cadeaux pour Noël, tous issus du territoire métropolitain, du département de l’Isère ou de la région AURA. L’établissement mène une véritable révolution digitale en proposant également des conférences en ligne pour profiter des expositions temporaires des musées actuellement fermés. Les sculptures de Jean-Baptiste Carpeaux (fin XIXe siècle) du musée Hébert et, au musée de la Houille blanche, les affiches publicitaires de Leonetto Cappiello (début XXe siècle) pour de nombreuses entreprises, dont Lustucru, sont disponibles en visite virtuelle. Des podcasts des musées confinés sont également à écouter, en partenariat avec le réseau des Musées départementaux, sur le site de l’office, qui vient de recevoir le label Qualité Tourisme. L’obtention de cette marque met à l’honneur le professionnalisme des équipes et l’organisation de la structure. Le label Qualité Tourisme lui permettra de déposer un dossier pour décrocher son classement en catégorie 1 (anciennement 4 étoiles).