La Tête de l'art : Côté bistro
On entre à La Tête de l’art par le côté bistro. Comptoir, zinc qui luit, casiers à bouteilles, murs déclinant sur ardoise les derniers crus arrivés, tables hautes pour casser une petite croûte : le ton est donné, uniquement rouge, blanc et rosé. On ne sert ici que du vin, plus quelques whiskies en prime. Patrice Giroud travaille avec deux agents qui sélectionnent pour lui, et va aussi lui-même visiter les domaines de production pour y trouver ses vins. Il a choisi de porter l’accent principalement sur les vins de Bourgogne et de la vallée du Rhône, avec des échappées vers la Loire, le sud, le sud-ouest, le Bordelais.
La carte qu’il propose est de belle facture, qui fait voisiner les grands crus et les grandes maisons avec des vins plus modestes de petits vignerons qu’il a l’art de dénicher. Cela va ainsi de l’échezeaux grand cru 2014 du domaine Duband, à 248 € la bouteille, au sabounet 2016 de Roger Sabon, à 21 €. Parmi ses coups de cœur actuels, un Émotion 2015, du Mas de l’Écriture, un rouge bio des terrasses du Larzac, fruité, épicé, très méditerranéen ; un lirac 2015, autre rouge, du Château Saint-Roch, riche et tonique : et, pour les blancs, un vouvray 2015, Empreinte, du domaine Alain Robert, dont le chenin, cépage emblématique des vins de Loire, dégage une fraîcheur et une finesse minérale surprenantes.
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