Alpes Vérif’ œuvre pour la sécurité des skieurs
Créée en 2015, Alpes Vérif’ s’appuie sur la longue expérience de ses trois fondateurs dans le contrôle des remontées mécaniques, en montagne et en zone urbaine. Aujourd’hui, des stations de ski de renom lui font confiance.
“Les remontées mécaniques font l’objet d’une inspection annuelle obligatoire avant leur remise en exploitation”, explique Régis Petratto, l’un des trois associés fondateurs d’Alpes Vérif’, avec Jérémy Palfroy et Ludovic Haller. À ces inspections viennent s’ajouter des contrôles magnétographiques de câbles pour détecter le moindre défaut. Comme tous les professionnels de ce secteur, Alpes Vérif’ a obtenu l’agrément du ministère en charge des Transports pour exercer. Et si, en moins d’un an, elle s’est constituée un solide portefeuille d’une trentaine de clients, c’est en raison du savoir-faire de chacun des dirigeants. “Le métier exige beaucoup d’expérience car il faut savoir interpréter les enregistrements”, poursuit Jérémy Palfroy. L’enjeu étant rien de moins que la sécurité des skieurs et des usagers. Inspections tout terrain Télésièges débrayables ou à pinces fixes, téléphériques, tapis roulants, funiculaires, télécabines urbaines, téléskis nautiques… le champ d’intervention de la société de Sainte-Marie-d’Alloix est très large. Outre la surveillance des téléportés, elle opère également des contrôles sur l’architecture électrique et l’automatisme et vérifie la sécurité des gares. Elle prévient toute défaillance technique susceptible d’entraîner une perte d’exploitation pour la station. Il s’agit d’éviter, par exemple, une panne nécessitant une évacuation verticale des passagers ou, quand les conditions le permettent, une évacuation par hélitreuillage, une opération toujours délicate. Le travail d’Alpes Vérif’ est saisonnier et s’étale d’avril à décembre. Parmi ses clients : les stations de Val Thorens, Les Ménuires, Courchevel, Méribel, mais également Chamrousse, Les Deux Alpes ou Gresse-en-Vercors, pour l’Isère. La neige représente 95 % de son activité. Pour le reste, la TPE détient le marché de la télécabine du Jardin botanique de Madère, au Portugal, ou encore celui du funiculaire de Montmartre.
F. Combier
Infos clés
- Contrôle des inspections techniques en montagne
- Sainte-Marie-d’Alloix
- 3 associés
- CA 2015-2016 : 230 k€
A savoir
- Les axes de développement de la société passent notamment par l’export. Des missions à l’international permettraient d’assurer une plus grande activité durant l’intersaison.
Commentaires
Ajouter un commentaire