Nicolas : « La semaine de quatre jours est une chance »
Cinq ans que Nicolas travaille pour l’entreprise HRS. Tuyauteur spécialisé dans l’hydrogène, le jeune homme, père de deux enfants, apprécie de pouvoir travailler quatre jours par semaine.
Salarié d’HRS, Nicolas occupe le poste de tuyauteur industriel spécialisé en hydrogène, contribuant ainsi à la production des stations hydrogènes conçues par l’entreprise de Champagnier. Depuis un an, et comme l’ensemble des opérateurs de l’atelier, il a vu son organisation du travail évoluer, puisque la direction a fait le choix d’adopter la semaine de quatre jours. Auparavant, tous travaillaient 4,5 jours par semaine. « À présent, le vendredi, je peux amener mon fils à l’école, ne pas mettre ma fille chez son assistante maternelle ou aller à des rendez-vous que je ne pouvais pas prendre avant. » À 33 ans, Nicolas mesure « la chance » de travailler quatre jours par semaine. « C’est aussi un avantage d’enchaîner trois jours de repos », souligne-t-il.
Un impact positif
Une réduction du temps hebdomadaire qui, si elle a suscité au départ quelques interrogations – notamment sur la manière d’organiser sa vie en fonction de ce nouvel emploi du temps –, a très vite su convaincre l’équipe, tout en tenant compte des contraintes de l’entreprise. « En ne travaillant plus le vendredi, il ne fallait pas que la production baisse. Ce qui est le cas en réalisant une heure de plus par jour désormais. Nous jouons le jeu et cela fonctionne. Cette mesure est gagnant-gagnant », précise Nicolas, qui ajoute : « L’impact sur la vie personnelle est important. On ne reviendrait plus en arrière. »
R. Charbonnier
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