Tubbing, tyroliennes... : les activités ludiques font fureur dans les stations iséroises
Parce que la clientèle est aujourd'hui plus attentive aux joies simples de la glisse en famille, ou ne skie plus toute la journée, les stations s'adaptent et diversifient leurs activités.
Villard-de-Lans teste cette année les premiers aménagements d'un nouvel espace comprenant boardercross, snowpark et kids-park sur le secteur des Refuges, à Côte-2000, et finalisé dans trois ans.
Au Collet-Allevard aussi, on mise sur le Tétras Délire Park, prévu pour l’ouverture de la saison. « Il a été conçu pour les enfants, mais la moitié des gens qui l’utilisent sont des adultes, remarque Christophe Jassigneux, directeur des Domaines de ski communautaires du Grésivaudan. Depuis le Covid, nous voyons arriver de nombreux néophytes, ou des skieurs qui reviennent skier en famille après 20 ans d’arrêt. »
Une appétence pour le ludique qui se retrouve aussi sur des domaines ayant fait de leur tapis l’équipement phare, comme au col de Porte ou au col de Marcieu (géré par La Société des téléphériques de Sept-Laux), qui l’utilise pour sa piste de luge et celle de tubbing, et dans les « grandes » stations qui revitalisent leurs espaces débutants (Les Deux-Alpes au secteur du Diable, et l’Alpe-d’Huez qui remplace son téléski du Rif par un tapis).
Tandis que la diversification des pratiques pousse les stations à investir dans des équipements ciblés ski de rando (comme le DVA Park qui ouvre cet hiver à Lans-en-Vercors) ou des activités quatre saisons, telles les tyroliennes géantes de Méaudre et de Chamrousse, ou encore la tyrolienne à virages inaugurée l’an dernier à Villard-de-Lans.
Une clientèle plus attentive aux joies simples de la glisse en famille, ou qui ne skie plus toute la journée…
« Aujourd’hui, on skie autant en quatre heures sur les pistes qu’en une journée, grâce aux remontées mécaniques plus rapides, aux pistes plus travaillées et aux skis eux-mêmes, explique François Badjily, directeur de l’office de tourisme de l’Alpe-d’Huez. La tendance est au panache d’activités. » Les clients veulent avant tout du ski alpin, mais aussi du bien-être – comme le confirme la dernière étude de l’ANMSM : 28 % des sondés souhaitent en profiter davantage, en associant pratique du ski nordique, temps forts sportifs ou culturels, plaisir de la découverte d’autres activités, et convivialité.
F. Baert
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