Les 2 Alpes au sommet de la modernité
Inauguré en décembre dernier, le nouveau téléphérique Jandri conjugue rapidité et confort pour conserver à la station des 2 Alpes toute son attractivité. Un investissement calibré pour répondre aux nouveaux défis de l’économie montagnarde.
Avec une vitesse de 8 mètres par seconde et ses 55 cabines, l’équipement double le débit pour hisser à 3 200 mètres d’altitude 3 000 personnes par heure, sur un temps de montée réduit à 17 minutes, contre 40 auparavant. Un investissement total de 148 M€, justifié par trois points fondamentaux : fluidité du parcours, répartition des visiteurs et modernisation. « Le nouveau Jandri a été conçu pour permettre à nos clients de profiter pleinement de l’espace en haut, le plus vite possible. Il s’agit aussi de mieux répartir les skieurs sur l’ensemble du domaine. Enfin, le voyage doit s’effectuer dans les meilleures conditions, avec des cabines très confortables en vision panoramique pour une expérience qui correspond au bien-être recherché par les visiteurs, tout en améliorant l’accessibilité du site », explique Fabrice Boutet, directeur général de SATA Group (CA 2024 : 128 M€, 1 100 salariés), la société d’aménagement des domaines skiables des 2 Alpes, de l’Alpe-d’Huez et de La Grave.
Penser présent et futur
Après l’aménagement de deux télémixtes sur les ailes de la station, le nouveau Jandri clôt le programme de structuration du domaine en confortant son axe central. « Ces investissements sont réalisés pour la saison hivernale, mais aussi pour le printemps et l’été, pour des visiteurs de tout âge, pour toutes les pratiques et les PMR, en pensant à la fois au présent et au futur. » Fabrice Boutet estime qu’ainsi équipée, la station des 2 Alpes peut répondre aux défis des 50 prochaines années, à savoir le recul du front de neige induit par le changement climatique, la diversification des activités et in fine le maintien d’une économie de montagne. Une logique qui prévaut également au remplacement de cinq télécabines de l’actuel projet Altitude 3 300 à l’Alpe-d’Huez, pour un investissement de 250 M€.
R. Gonzalez
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