Un premier pas pour le RER grenoblois
Attendu avec impatience par le monde économique, le RER grenoblois se concrétise peu à peu avec la création récente du Service express régional métropolitain.
Le premier comité de pilotage du Service express régional métropolitain (Serm) s’est tenu en janvier dernier à Grenoble. Réunissant l’État, les collectivités locales (Région, Département, Métropole…), la SNCF et la Société des grands projets (ex-Société du grand Paris), le Serm a pour ambition de créer un RER métropolitain et de perfectionner « la cohérence et la performance de la proposition multimodale de transports ainsi que les services associés (tarification, billettique, information…) ». Avec trois objectifs : « plus de fiabilité et de ponctualité, plus d’offres en journée et aux heures de pointe, et des temps de parcours améliorés. »
Concrètement, sur les futures lignes Rives-Brignoud, Saint-Marcellin-Gières et Clelles-Grenoble, il est annoncé un train tous les quarts d’heure aux heures de pointe, plus tôt le matin et plus tard le soir, ainsi que des trains supplémentaires le reste de la journée. Le projet prévoit aussi de meilleures connexions avec les cars express, bus, tramway et lignes de covoiturage de l’agglomération. Le coût des aménagements (nouvelles voies ferroviaires, tarification multiréseau, information voyageur…) est estimé à plus de 1 Md€. Parmi les gains attendus, une augmentation de 80 % de la fréquentation du réseau de l’étoile ferroviaire grenobloise. « Les premières améliorations de dessertes seront visibles à partir de l’automne 2028 », promet le Serm dans un communiqué.
C. Le Goff
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