Arturia, 25 ans crescendo
Les 25 ans de l’entreprise coïncident avec la sortie d’un tout nouvel instrument. Baptisé Astrolab, il représente l’aboutissement d’Arturia dans les domaines matériel et logiciel.
Basé à Montbonnot-Saint-Martin, le fabricant d’instruments de musique électronique et éditeur de logiciels de sons (CA 2024 : 56 M€, 195 personnes) fête son quart de siècle. C’est en effet dès 1999 que ses cofondateurs Frédéric Brun et Gilles Pommereuil, motivés par l’envie de simplifier l’accès à la musique, ont misé sur l’innovation technologique pour concrétiser leur vision. Après le lancement réussi d’un premier logiciel de création musicale cette année-là, Arturia s’est investie dans la renaissance virtuelle de synthétiseurs analogiques mythiques avant de créer ses propres instruments et outils de production sonore. Son offre s’est considérablement élargie ensuite, incluant les équipements matériels tels que contrôleurs, séquenceurs, synthétiseurs et autres interfaces audio, en parvenant à s’attirer les faveurs de musiciens, professionnels et amateurs, du monde entier.
Astrolab, produit étoile
« Astrolab me tient particulièrement à cœur. Il marque une étape clé dans la construction de notre environnement de production et de jeu sur scène », étaye son président Frédéric Brun, qui confie avoir « rédigé le premier mémo sur ce produit il y a déjà dix ans ». Astrolab embarque toute la palette sonore des moteurs et technologies d’Arturia dans un format adapté, autonome et simplifié. L’entreprise poursuit en même temps le développement les firmwares de sa gamme Freak, imaginée pour implémenter la qualité sonore du jeu des musiciens. L’année 2025 se focalisera sur le déploiement commercial d’Astrolab, disponible en trois formats, et dont l’entreprise attend 12 M€ de revenus sur l’année.
R. Gonzalez
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