BeFC lève 16 M€ pour démarrer l’industrialisation de ses biopiles
Trois ans après une première levée de fonds d’amorçage, BeFC réalise un nouveau tour de table qui lui permettra de franchir une étape capitale : la phase d’industrialisation.
Fondée en 2020, BeFC est à l’origine d’une technologie offrant une alternative écologique aux piles et batteries miniatures. Après un premier tour de table de 3 M€ en 2020, la start-up grenobloise a effectué une levée de fonds de série A de 16 M€ avec, comme principal investisseur Otium Capital, suivi de ses investisseurs historiques : Demeter, BNP Paribas Développement et Supernova Invest.
BeFC vise le marché des batteries de basse puissance, à usage unique. Sa technologie, protégée par plus de 30 brevets, repose sur des biocellules enzymatiques durables à base de papier, ultra-fines et flexibles. Elle trouve des applications dans de multiples domaines : santé, bien-être, logistique, packaging, traitement des déchets…
BeFC dispose actuellement d’une ligne pilote sur Grenoble et emploie 45 salariés. Cette levée de fonds a pour objectif le déploiement d’une ligne de production de ses batteries à plus grande échelle. D’ici fin 2024, la société espère atteindre une capacité de production d’un million d’unités par jour, contre mille aujourd’hui. Elle vise également un déploiement à l’international. Premiers marchés ciblés : l’Amérique du Nord et l’Asie.
En début d’année, la start-up avait obtenu un double award au CES de Las Vegas, où elle avait déjà été primée les deux années précédentes.
F. Combier
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