Schneider Electric s’active sur l’économie circulaire
« Nous sommes dans l’économie circulaire depuis des décennies, via nos activités de maintenance qui permettent de prolonger la durée de vie de nos équipements par exemple. La démarche a été structurée ces deux dernières années autour de la réutilisation, la redistribution, la réparation et la remise à neuf de produits, avec la création du label Circular Certified qui donne une visibilité nouvelle à ces offres », explique Jean Miyeli, directeur Stratégie et Innovation de Schneider Electric France.
À travers Circular Certified, l’entreprise offre une seconde vie à des variateurs de vitesse, disjoncteurs, onduleurs et autres dispositifs, qu’ils soient invendus (retour distributeurs), obsolètes (remplacement de pièces) ou défectueux (réparation et reconditionnement). Pour Schneider Electric, l’économie circulaire est une disruption aussi importante que le digital il y a 15 ans.
« L’économie circulaire va transformer complètement les organisations avec lesquelles nous travaillons. Il y a une demande très importante des marchés pour des produits plus vertueux d’un point de vue environnemental. Les clients nous demandent de les accompagner pour atteindre leurs objectifs sur le climat, la biodiversité et les ressources », témoigne Jean Miyeli.
Deux usines en France, à Privas et à Bourguébus sont mobilisées pour développer ces offres. De nombreuses autres usines du groupe développent des expertises de réparation spécifique, en plus de leur activité régulière de production, comme l’usine de Mastertech, à Moirans.
En cours de déploiement en France, en Hongrie et en Égypte, les produits Circular Certified devraient largement dépasser les 6,9 M€ de chiffre d’affaires visés d’ici 2023 et permettre d’économiser l’équivalent de 4 360 tonnes de CO2. Reconnue comme « l’entreprise la plus durable au monde » l’an passé par l’agence d’évaluation canadienne Corporate Knights, Schneider Electric poursuit actuellement son nouveau programme Schneider Sustainability Impact (2021-2025), qui prévoit notamment de développer jusqu’à 80 % de son chiffre d’affaires avec des revenus ayant un impact positif sur l’environnement. Et de porter à 50 % la part de matières premières durables dans ses produits.
R. Gonzalez
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