Les objectifs emballants de Virgin Bio Pack
L’accumulation de plastique autour de lui avait fini par excéder ce professionnel de l’agroalimentaire. Christophe Tranchard a créé Virgin Bio Pack en 2011 pour œuvrer à la réduction de ce matériau polluant à produire et difficile à valoriser. Il a imaginé différentes solutions de conditionnement utilisant majoritairement le carton et jusqu’à 96 %, selon les usages. « S’il est peu énergivore et très facile à recycler, le carton seul n’est pas indiqué pour la protection des aliments. Mais il est possible de diminuer drastiquement la partie plastique. Les programmes d’innovation de Citeo, organisme référent au niveau national, œuvrent à accélérer l’économie circulaire du plastique », explique Christophe Tranchard. Basée à Eybens, Virgin Bio Pack (CA 2021 : 2 M€, 10 personnes) réunit plusieurs partenaires industriels, jusqu’à Nantes, pour développer de nouveaux process. L’investissement régulier dans de nouvelles machines lui permet de produire des emballages adaptés à une diversité de produits toujours plus grande. « Avec le concours de France Relance, nous sommes sur le point de lancer une barquette ronde pour séduire le marché du snacking, à très gros potentiel », confie le dirigeant, qui a fixé un objectif de 3 M€ de chiffre d’affaires pour 2022. Virgin Bio Pack a écoulé l’an passé plus de 12 millions d’unités d’emballages, pour des clients tels que les fromages Entremont, le groupe Léa Nature, les Ateliers du Bio, et tout près d’ici Motte Viandes et les ravioles Saint-Jean.
R. Gonzalez
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