Genvia produit de l’hydrogène décarboné
Genvia est le résultat d’une capitalisation des compétences issues du nucléaire, réunies au sein du CEA de Grenoble, combinée à une quinzaine d’années de réflexion et de recherche sur la valorisation de l’hydrogène. Née d’un partenariat public-privé, cette société conjointe de technologie mise sur la production d’hydrogène par électrolyse, ce qui change tout. En effet, l’hydrogène est produit par la fracturation de molécules de gaz, qui génère du CO2. En revanche, le procédé de l’électrolyse, qui utilise de l’eau (et dans le cas de Genvia de la vapeur, ce qui est plus efficace), permet d’obtenir de l’hydrogène d’une part, et de l’oxygène de l’autre. En outre, il est possible de combiner l’hydrogène avec les émissions de CO2 de certaines industries (les cimenteries, par exemple) pour fabriquer un carburant de synthèse. Il s’agit donc d’une technologie hypervertueuse et résiliente, d’autant que le système de production, fonctionnant à une température plus basse que la moyenne, ne recourt qu’à un revêtement d’acier et de céramique. Si l’électrolyse demande beaucoup de compétences, celles-ci prospèrent justement dans l’écosystème grenoblois. Aujourd’hui, Genvia compte environ 30 collaborateurs sur son site de production de Béziers et une vingtaine dans ses locaux grenoblois consacrés à l’expertise et à la R&D. L’un des premiers démonstrateurs sera très bientôt en fonction dans l’usine Vicat de Saint-Égrève.
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