Frédéric Chessa – Président de SBI, directeur général de Groupe EOS
« Toutes les structures ne sont pas en mesure de s’engager dans une transition qui demande beaucoup de temps et de moyens. »
Comment les déplacements professionnels de votre entreprise évoluent-ils ?
En tant que contractant général, nous n’avons que des véhicules légers utilisés par des conducteurs de travaux et des maîtres d’œuvre qui se rendent parfois sur plusieurs chantiers dans la même journée. Malheureusement, il n’est pas aisé d’éviter la configuration « une personne pour un véhicule ». De plus, il est compliqué de suivre le rythme : hier notre parc était composé à 100 % de véhicules diesel, aujourd’hui à 100 % d’essence, et demain peut-être à 100 % d’hybrides, avec quelques voitures électriques ?
Alors comment voyez-vous la suite ?
Sur un parc d’environ vingt véhicules, seuls deux sont pour l’instant électriques. Ils sont destinés aux apprentis, stagiaires ou aides-conducteurs de travaux. Chez SBI, nous nous dirigeons vers l’hybride, avec un taux de renouvellement d’environ 30 % du parc par an. Concernant les infrastructures, nous avons équipé notre site de six bornes de recharge rapides et de quatre lentes ; mais en matière de VRD, toutes nos places de parking sont désormais équipables.
Formulez-vous des exigences particulières auprès de vos sous-traitants ?
On pourrait envisager un système de notation ; mais franchement, dans nos métiers, après avoir subi trois années très difficiles, nous avons souvent d’autres priorités. Les mentalités ont changé, la volonté existe, cependant toutes les structures ne sont pas en mesure de s’engager dans une transition à marche forcée qui demande beaucoup de temps et de moyens.
P. Napoletano
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