QUATRE DIRIGEANTS À LA TÊTE DU CJD

Ils ont deux ans pour développer leurs idées sur le thème « Et si… ? ». Les quatre codirigeants du CJD Grenoble se connaissent depuis plusieurs années et avaient envie de se lancer, ensemble. « Nous avons choisi ce thème qui reflète une ouverture de pensée, car le CJD est un lieu d’expérimentation où l’on partage des idées nouvelles », résume Nathalie Lopez Pelayo, fondatrice et dirigeante de la franchise Alegria, prestataire de conseils en RH à temps partagé. À ses côtés, Vincent Baÿ est le fondateur et dirigeant de Challenge The Room, pionnier de l’escape game en France ; Nathalie Robin est, elle, fondatrice et dirigeante de Fraise et Ciboulette, qui installe, entretient et anime des potagers urbains. Bruno Escaron est quant à lui patron de deux industries : Codam, compagnie dauphinoise d’articles métalliques, qui produit des pièces pour les loisirs et l’automobile, et Outinext, fabrique de machines-outils.

Inciter les dirigeants à s’interroger

Cinq commissions de travail ont été mises en place avec l’objectif d’amener les membres à s’interroger sur les différentes facettes de leurs activités et de leur vie de dirigeant, tout en bénéficiant d’un partage d’expérience avec les autres membres. Les thématiques de réflexion portent aussi bien sur la stratégie économique face aux enjeux de demain, les difficultés rencontrées par le dirigeant, l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, le devenir de l’activité ou encore préparer l’avenir en sortant de sa zone de confort… Des questionnements qui s’ajoutent à la volonté du quatuor d’attirer et d’impliquer de nouveaux membres motivés par « une économie au service du vivant ». 
Le grand projet de ce mandat sera l’organisation d’un événement en 2025. Après la tenue du congrès régional du CJD à Grenoble en 2023, la nouvelle gouvernance souhaite programmer à l’automne prochain un rassemblement, local cette fois, de « tous les acteurs socioéconomiques de Grenoble, au-delà du CJD, afin de pouvoir avancer ensemble », annonce Nathalie Lopez Pelayo. Un rendez-vous dont le thème reste à affiner.
Association composée de chefs et cadres dirigeants d’entreprises, le CJD est présent partout en France. Il se présente comme un action tank avec l’ambition de mettre « l’économie au service
du vivant » en développant des entreprises plus durables et responsables. « C’est à la fois un laboratoire d’idées et une formation au métier de dirigeant », résume Nathalie Lopez Pelayo.
La section du CJD de Grenoble compte une soixantaine d'adhérents issus de tous secteurs d'activité, représentant 1200 salariés.

A. Fourney