Norbert Meunier, délices dauphinois
Attaché à jouer à plein la couleur locale, Norbert Meunier est, par exemple, à l’origine du chocolat le Saint Félix. Un feuilleté au praliné, qui a valu en 1998 au jeune chocolatier d’alors installé depuis peu à Pont-de-Beauvoisin, sa terre d’origine, le prix du meilleur chocolat au Salon international des métiers du sucre de Paris. Plus récemment, il y a eu le Gracianopolis, aux noix, la tablette Dauphi’choc, les cocktails chartreuse…
“En reprenant la chocolaterie Roibet, avenue Alsace-Lorraine, avec mon épouse en 2004, nous avons convenu de prolonger la tradition de l’illustre maison grenobloise. Notamment en perpétuant ses recettes, telles que celle donnant lieu au gâteau de noix, conçue en l’honneur des Jeux de 68. Ce qui ne nous a pas empêchés, par la suite, de nous atteler à la création.” Pour ce faire, Norbert Meunier se fournit exclusivement en fèves venues du Ghana, de Madagascar et de Tanzanie. “Les plus subtiles, pour mettre en valeur ce que nous créons”, précise celui qui a justement fait ses armes chez les plus grands : Pignol à Lyon, puis la Maison Rostang (Paris), le Plaza Athénée (New York), Wittamer (Bruxelles). Désormais maître chocolatier, il a depuis inscrit, naturellement, son propre patronyme à la devanture de la chocolaterie devenue sienne, qui enregistre une croissance de son chiffre d’affaires pour la quinzième année consécutive, et un franc succès auprès des gourmets de la cité comme des voyageurs.
R. Barbier
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