L’immobilier à Grenoble chute en 2024
Après une année 2023 à la baisse, le marché immobilier à Grenoble s’est encore dégradé en 2024, avec un recul de 13 % du volume global des ventes.
L’année 2025 marquera-t-elle la fin de la chute du secteur de l’immobilier dans le département ?
Dans leur Observatoire de l’immobilier faisant état du marché en 2024, les notaires de l’Isère notent que des signes de stabilisation constatés en fin d’année « laissent entrevoir des perspectives plus favorables » pour les mois à venir. Il faut dire que 2024 a été une nouvelle fois un mauvais exercice pour la filière. De façon générale, dans le département, le volume global des ventes a reculé de 13,8 % par rapport à 2023. « Il faut remonter à 2015 pour retrouver un si faible volume de transactions », précise Audrey Hove, vice-présidente de la chambre interdépartementale des notaires du Dauphiné.
Grenoble n’échappe pas à cette tendance baissière. Sur un an, le nombre de ventes a diminué de 13 % (2 228 transactions dans le neuf et l’ancien en 2024, contre 2 570 en 2023) avec une forte proportion de ventes de petites surfaces (35 % du volume total), les acquéreurs étant obligés de s’adapter à leurs contraintes budgétaires. Dans le même temps, les notaires soulignent une baisse « significative » des prix : - 6,9 % dans l’ancien (Hyper-centre, Île Verte, Berriat, Teisseire, Grands Boulevards…). Seul le quartier Europole a connu une légère hausse des prix, de +2,8 %. Pour le neuf, Grenoble intra-muros enregistre la diminution la plus importante du département, à -11,9 %, les prix rejoignant « ceux pratiqués avant la pandémie ».
R. Charbonnier
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