Inocel lève 64 M€ pour industrialiser sa pile à hydrogène modulaire
Spécialisée dans les piles à combustible de forte puissance, Inocel consacrera la moitié de cette nouvelle levée de fonds à son usine de Belfort où une première ligne de production sera mise en service à la fin de l’année.
Née en 2022 de la rencontre entre l’aventurier Mike Horn et l’entrepreneur Mauro Ricci, Inocel est spécialisée dans les piles à combustible compactes de forte puissance. La technologie de pile à membranes échangeuses de protons qu’elle développe s’appuie sur plus de 20 années de recherches menées au CEA. La start-up propose aujourd’hui un module de 300 kW, soit l’équivalent de 407 chevaux, capable de propulser un 44 tonnes. Modulaires, ces briques de base s’assemblent pour répondre aux besoins d’applications de génération d’énergie stationnaire (chantiers de construction, ports, exploitation minière, événements…), mais aussi de mobilité terrestre lourde (camions, bus…) et du maritime.
Bientôt une gigafactory à Belfort
Grâce aux fonds récemment levés, Inocel prévoit d’accélérer l’industrialisation de ses piles et la montée en cadence de leur production dès le premier semestre 2025, avec la mise en service d’une première ligne de fabrication. Elle devrait livrer ses premières préséries pour des applications stationnaires dès cette année.
Inocel est aujourd’hui composée d’une équipe de plus de 80 personnes, structurée autour de deux sites stratégiques : son centre de développement, de prototypage et de test situé à Saint-Egrève, et son usine de production belfortaine de plus de 15 000 m2. Une future gigafactory qui comptera 700 salariés à terme, et sera capable de fournir des dizaines de milliers d’unités par an. La société avait déjà réalisé une première levée de fonds de 10 M€ en 2022. En 2023, elle était lauréate du programme d’accompagnement French Tech 2030, dédié aux innovations de rupture.
L. Marty
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