Electroducer, un dispositif médical révolutionnaire pour la chirurgie cardiaque
Fondée officiellement en 2018 par le cardiologue Benjamin Faurie, Electroducer (3 salariés) s’appuie sur une technique médicale éprouvée depuis 2011. À partir de là, la start-up grenobloise a mis au point un dispositif médical unique au monde pour le traitement des valvulopathies. Les bénéfices de cette technique sont nombreux. « Tout d’abord, elle évite les complications graves, parfois mortelles, dues à la pose d’un pacemaker temporaire durant l’opération, explique Benjamin Faurie. Elle améliore l’efficacité de l’intervention, en réduit la durée ainsi que le temps d’exposition aux rayons X. Enfin, elle diminue les coûts directs et indirects pour l’hôpital en supprimant le recours à certains instruments et en réduisant le traumatisme pour le patient et donc sa durée d’hospitalisation. »
Les premiers essais cliniques, qui ont permis de valider l’efficacité du dispositif, ont eu lieu en France en 2020. Prochaines étapes : l’obtention du marquage CE, prévue d’ici fin 2022, et l’autorisation de mise sur le marché américain. Afin de financer sa feuille de route, Electroducer a effectué une levée de fonds de 3 M€, en juin dernier. « Le chemin est difficile car il n’existe pas de dispositifs comparables au monde, estime Benjamin Faurie. Mais on peut prédire que, dans quelques années, notre technologie deviendra un standard tant les bénéfices s’avèrent considérables. » Electroducer se fixe comme objectif 120 000 procédures par an à l’horizon 2025, soit 8 % du marché.
F. Combier
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