Neovision voit grand
“Mettre l’intelligence artificielle à la portée de tous.” La baseline de la société Neovision, à Grenoble, est limpide. Autant que les objectifs de la toute jeune et brillante équipe réunie autour de Lucas Nacsa, dont beaucoup sont docteurs, ingénieurs, et, pour certains, anciens chercheurs à l’Inria. Parmi leurs principaux faits d’armes : un partenariat stratégique avec STMicroelectronics sur des composants électroniques rendant possible une miniaturisation à bas coût de l’intelligence artificielle, un Diagnostic Data IA financé par Bpifrance permettant à des PME ou ETI de mettre en place des projets de transformation basés sur l’AI. Et bien sûr, une place de choix dans la gouvernance de l’institut MIAI Grenoble Alpes ! Mais Lucas Nacsa aime avant tout mettre en avant des collaborations avec des PME dites “traditionnelles”, dont cette entreprise de transport scolaire, qui a pu gagner 500 k€ par an de frais en kilométrage et carburant, grâce à un logiciel d’optimisation des tournées. “Sans compter les gains de temps et le moindre stress pour les équipes de travail, non chiffrables”, insiste-t-il. Pour “rendre aux labos ce qu’ils nous ont donné”, Neovision a lancé en 2019 une Bourse d’excellence en intelligence artificielle, à rayonnement régional, avec l’appui de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Depuis sa création en 2014, la société multiplie par deux son chiffre d’affaires tous les ans. Elle emploie déjà 20 personnes et prévoit de doubler ses effectifs dans les deux prochaines années.
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