Le musée de l’Eau se met au courant
En partenariat avec EDF, l’exposition “De l’eau à l’électricité” explique les rouages de l’hydroélectricité locale. Elle inaugure une nouvelle ère pour cette plateforme pédagogique sur la science de l’eau, ouverte à tous.
Comme suspendu au-dessus des eaux de la Bourne, à Pont-En-Royans, le musée de l’Eau propose deux parcours différenciés. Jouant à fond la carte de l’interactivité, la scénographie permanente entraîne le visiteur dans un dédale d’expériences sensorielles, de films 3D et de quiz pour mieux appréhender les enjeux de l’eau dans le monde. Depuis le mois de mai dernier, la seconde salle initialement réservée à l’eau du Vercors accueille une exposition entièrement consacrée à la production d’électricité dans nos massifs. Un projet proposé par EDF, en résonance avec le barrage de Bournillon en amont du village, l’une des plus anciennes centrales hydroélectriques de France.
Travaux d’aménagement cet hiver
Où l’on apprend notamment que la capacité totale de la vallée de la Bourne atteint 256 GWh,l’équivalent d’une ville de 120 000 habitants. “Avec les barrages situés sur la Basse-Isère, on dépasse 1 TWh, ce qui correspond à la consommation d’un bassin de 450 000 habitants”, appuie Bruno Vitte, directeur général de l’EPIC du musée de l’Eau et du couvent des Carmes. Cette exposition semi-permanente devrait durer au moins cinq ans, “le temps qu’un maximum de gens puissent en profiter”. Le site reçoit la visite de 40 000 personnes par an. Il sera réaménagé cet hiver avec le déplacement du bar à eaux (plus de 1 800 bouteilles du monde entier) directement à la sortie de l’expo et le remodelage des salles de séminaires à l’étage.
R. Gonzalez
Infos clés
Outre EDF, le musée de l’Eau a noué un partenariat avec la régie Eau de Paris pour des prêts d’installations mutuels.
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