FP Mercure, de l’impression de Gutenberg à la presse digitale
“L’impression est née il y a plus de 500 ans, et force est de constater qu’il est difficile d’innover dans ce métier hyper concurrentiel. On se contente encore trop souvent de noircir du papier”, observe Frédéric Corbo, repreneur en 2014 et associé à son frère Philippe, de l’imprimerie Mercure, initialement basée à Romans-sur-Isère et déménagée récemment à Saint-Marcellin (11 salariés, CA 2016 : 1,3 M€). Or, depuis deux ans, la société a davantage muté qu’en 35 ans. “J’ai acquis l’entreprise avec l’envie farouche d’apporter des services nouveaux et de créer une rupture.” Les flyers, dépliants, brochures, ne représentent plus que 10 à 20 % de l’activité. À ces produits traditionnels se sont substituées des solutions novatrices, telles que l’impression de packagings personnalisés, prototypes ou petites séries, des présentoirs et PLV uniques destinés à théâtraliser un point de vente…
Pour consolider cette stratégie, FP Mercure a investi 2 M€ dans une presse digitale révolutionnaire. Elle permet de réaliser des emballages communicants, recherchés notamment par la cosmétique, la pharmacie, les vins et spiritueux ou les produits du terroir. “Cette machine opérant dans un environnement ultrapropre représentait une condition pour accélérer sur ces marchés. Mais avant tout, elle requiert un état d’esprit pour imaginer de nouvelles réponses en termes de conception, finition, lutte contre la contrefaçon.” Depuis 2014, FP Mercure a déjà doublé son effectif. Lauréat du réseau Entreprendre, Frédéric Corbo compte employer 25 personnes et atteindre 5 M€ de chiffre d’affaires d’ici 2020.
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