ARaymond lance un consortium sur l’industrie du futur à Grenoble
Le secteur de l’automobile n’a pas attendu le programme allemand Industrie 4.0 en 2011, ni le projet français Industrie du futur en 2014, pour se lancer dans un vaste mouvement d’automatisation, de robotisation et de numérisation.
“Cela fait une bonne dizaine d’années que nous sommes challengés sur ces thèmes. Nous avons notamment construit ou rénové 14 usines en 3 ans, et à chaque fois, nous avons réfléchi à ce qu’il était nécessaire d’implémenter pour projeter ces sites à 20 ans, en repensant l’organisation du travail, des flux, des process, confirme Frédéric Perrot, président de la filiale française du groupe ARaymond (Effectif monde : 6 200 salariés ; 26 usines dans 25 pays ; CA 2016 : 1,1 Md€). Mais la technologie, ajoute-t-il, n’est rien sans la cause qu’elle sert : les hommes. Nous avons donc initié un vaste projet pour regarder comment les briques technologiques de l’usine du futur pouvaient aider les salariés à avoir toujours plus envie de travailler chez nous. À l’issue de cette étape, 38 besoins clés ont été identifiés, pour lesquels nous avons consulté les entreprises de l’écosystème grenoblois. Parmi plus de 100 sociétés recensées par le pôle Minalogic, une cinquantaine se sont déplacées le 3 février dernier lors d’une matinée d’open innovation. Une trentaine présentent des solutions pertinentes. ARaymond souhaite créer avec elles un consortium pour avancer sur ces applications à l’horizon de trois ans. Notre ambition est, certes, de nous améliorer, mais aussi de contribuer à bâtir à Grenoble un centre de compétences sur l’industrie du futur. L’un de nos sites de production sera à cette fin ouvert aux expérimentations.”
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