Raphaël Zaccardi : “Grenoble, une référence pour le groupe Caterpillar”

Depuis le 1^er septembre, Raphaël Zaccardi a pris la direction de Caterpillar France en remplacement de Laurent Rannaz. Raphaël Zaccardi bénéficie d’une double culture familiale française et italienne, “une force” selon lui. “Dans un groupe mondial, il est important d’être capable de travailler avec différents pays avec ce que cela implique de différences culturelles.” Après son diplôme d’ingénieur Arts et Métiers, il intègre très vite le groupe Caterpillar. Les sites de Grenoble et Échirolles ne lui sont d’ailleurs pas inconnus : il y mène tout d’abord pendant quatre ans un important projet de modification des bâtiments. Cette expérience le façonne et fait de lui un “transformateur de projet”. Dans les années 1990, il pilote l’introduction d’excavatrices sur chaînes à Échirolles, machines produites à l’époque exclusivement au Japon. Après un parcours aux États-Unis où il mesure sa chance d’être au cœur des processus de décision, Raphaël Zaccardi occupe des fonctions de direction de sites dans plusieurs entités en Europe (Hongrie, Italie, Allemagne…). Directeur technique sur Grenoble, il assure le renouvellement de l’empreinte du site. “En 2013-2014, Grenoble est devenue une usine à la pointe pour le groupe, reconnue comme l’une des meilleures au monde.” Déjà présente dans les produits conçus dans le bureau d’études grenoblois notamment, l’innovation a aussi été placée au cœur des procédés industriels de l’entreprise (réalité virtuelle et augmentée, impression 3D…). En cette année 2018, Caterpillar France a récupéré la production des chargeuses sur pneus. “Il s’agit là de l’un des plus grands défis de l’histoire de Caterpillar, explique le nouveau PDG. La transformation que nous avons dû opérer sur les 12 derniers mois, aucune usine du groupe ne l’avait jamais accomplie. Après une année de transition, l’enjeu est désormais de confirmer sur la durée. Nous devons montrer que Grenoble représente une valeur ajoutée fondamentale pour le groupe en Europe.”
F. Combier