Madeleine Deville, alpestre
“Mes parents étaient commerçants, grossistes en boissons, et ma grand-mère boulangère.” Certains destins sont tout tracés, même si Madeleine Deville, originaire des Hautes-Alpes, a un temps brouillé les pistes. D’abord documentaliste dans une entreprise, elle a travaillé ensuite dix ans dans les refuges de montagne. “À un moment, il faut savoir aller vers ce qui nous anime vraiment.” Elle est restée en altitude, à Theys, pour créer enfin son commerce à elle. L’Estancot de Theys éclaire ainsi d’un nouveau feu ce joli village blotti au cœur du massif de Belledonne. Un lieu à l’âme singulière, à la fois café, salon de thé (24 sortes, à infuser sur place ou emporter), boutique de créateurs (bijoux, poteries, jouets en bois…) et petite scène de diffusion culturelle. “J’ai voulu créer L’Estancot pour favoriser les rencontres, révéler la richesse de nos producteurs et offrir une vitrine aux artisans”, souligne Madeleine, qui a convaincu Initiative Grésivaudan Isère de lui apporter son soutien. Tout comme la commune de Theys, à qui elle loue un carré de verdure transformé en terrasse. Une cuisine, dans quelque temps, comblera en gâteaux et crêpes les habitués comme les passants bien inspirés.
R. Gonzalez
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