Linkyvet promeut la télémédecine vétérinaire
C’est officiel : un décret du 5 mai vient d’autoriser et encadrer la télémédecine vétérinaire pour une expérimentation sur 18 mois. Une décision qui a pour effet d’accélérer le développement de Linkyvet, à Grenoble.
Lancée commercialement fin 2019, Linkyvet, la première solution “made in France” de téléconsultation vétérinaire peut véritablement prospérer avec la publication du décret autorisant l’expérimentation jusqu’au 7 décembre 2021. “Le texte officiel était attendu seulement pour 2021. La crise sanitaire a accéléré l’adoption d’un cadre réglementaire adapté au suivi rapproché des animaux à distance, de nature à éviter certains déplacements”, commente Damien Verdillon, directeur général opérationnel de la start-up fondée en avril 2018. L’application de visioconsultation et de tchat permet en effet de garder le contact à distance avec le vétérinaire, de qualifier le degré d’une urgence et d’assurer une meilleure continuité des soins. Elle s’inscrit en complémentarité avec les consultations cliniques.
En trois semaines, Linkyvet a vu sa base clients progresser de 60 %, émanant de toute la France, mais aussi de Suisse, du Canada, des États-Unis ou d’Angleterre. La société prépare également le lancement de la version allemande. L’application d’abord dédiée aux animaux de compagnie s’élargira aussi aux spécificités de l’élevage et de l'activité en rural. L’équipe fondatrice composée de trois associés vétérinaires a levé 550 k€ en avril dernier auprès de Kreaxi, C2AD (structure de capital investissement des Crédits Agricoles Sud Rhône Alpes et des Savoie) et de business angels. Elle emploie trois salariés et un alternant, et ouvre actuellement deux postes pour le développement et le SAV.
É. Ballery
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