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Financement - Accueil — Le 10 octobre 2023

Finances, gestion, placement : les nouvelles règles du jeu

Inflation galopante, croissance en berne, explosion des taux d’intérêt, fin des aides gouvernementales liées à la crise sanitaire… 2023 est et restera « une année charnière », selon les experts en micro et macro-économies. Une majorité d’entreprises trouvent les ressorts pour faire face à un environnement économique incertain, d’autres font face à des situations plus difficiles expliquant la montée des défaillances. Alors comment placer la trésorerie, financer les projets, maintenir les investissements à niveau élevé dans ce nouvel environnement de taux ? Quelles sont les meilleures stratégies en termes de gestion de patrimoine et préparation de la retraite ? Pour ceux qui souhaitent transmettre, est-ce toujours le bon moment de céder son entreprise ? Conseils et recommandations d’experts.

© Adobestock

Après l’étonnante année 2022, marquée par les impacts économiques de la guerre en Ukraine et le retour de l’inflation – mais une bonne tenue de l’activité et une croissance inattendue du PIB de 2,5 % –, 2023 montre les signes caractéristiques d’une année de transition. Si l’inflation est portée à des niveaux élevés, entraînant dans son sillage la hausse des taux directeurs, la situation économique française se révèle meilleure que prévu, sans récession ni « tsunami » annoncé.

Le choc de la hausse des taux directeurs

Les entreprises, bien que nombreuses à faire face à une rentrée « morose », selon leurs témoignages, tirent globalement leur épingle du jeu. Ce que confirme le macro-économiste Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne et fondateur de la société d’études et de stratégies économiques Lorello Ecodata. « La BCE a procédé à un nombre important de relèvements du taux directeur, du jamais vu depuis sa création. Ce qui a représenté un choc pour les emprunteurs et a eu des effets très importants sur les comptes des entreprises. Malgré tout, la grande majorité d’entre elles ont su préserver leur taux de marge. Il s’établit en moyenne à 32 %, ce qui montre leur résilience (selon l’Insee, le taux de marge s’établirait même à 33,5 % fin 2023, soit deux points au-dessus du niveau moyen de 2018, NDLR). Le processus de hausse de taux opéré par les Banques centrales devrait arriver à son terme d’ici la fin de l’année. » Il faut dire que, dans un contexte mondial d’augmentation des taux d’intérêt, « la hausse reste moins marquée en France que dans le reste de la zone euro », relativise Luc Thomas, président du Comité local des banques de l’Isère.

Le nuage « récession » s’éloigne en 2023

Dans ce contexte incertain, il est un autre point encourageant, d’après les experts. Même si le taux de croissance de 2023 est prévu à seulement +0,7 %, « nous avons a priori écarté le risque de récession en France. Or, les incertitudes étaient telles en début d’année que nos prévisions avaient été faites sous forme de fourchette, avec un scénario central à +0,3%, mais sans exclure une récession de –0,5 % en 2023 » confirme, chiffres à l’appui, Olivier Danès, directeur départemental de la Banque de France de l’Isère. Autre message positif : malgré une faible croissance, associée à une inflation toujours bien présente – en 2023, les prix de l’énergie sont supérieurs à 2019, et se stabilisent à un palier haut –, l’emploi se porte plutôt bien, avec une création nette prévue de 150 000 emplois salariés en France. « Cela montre une véritable confiance des chefs d’entreprise sur le moyen terme, et plus généralement une bonne résistance du pouvoir d’achat dans la Maison France », décrypte Olivier Danès.

La situation particulière de l’Isère

La raison principale de la relative bonne santé des entreprises ? « Elles ont réussi à maintenir leurs coûts malgré les hausses subies, et à les répercuter sur leurs prix de vente. La demande ne s’est pas effondrée, sauf dans les secteurs alimentaires, l’habillement et, dans une moindre mesure, les biens industriels. Mais les services ont bien résisté et le tourisme a retrouvé son niveau d’avant-crise », souligne encore Philippe Crevel. Une situation économique nationale à l’image de celle constatée dans le département de l’Isère, comme le pointent les datas collectées par la Banque de France, commentées par Olivier Danès : « L’économie en Isère est globalement très performante. Nous avons connu deux très bonnes années en termes d’investissements des entreprises, et cette dynamique devrait se maintenir cette année. Si les prévisions d’activités sont moins fortes, cela indique que les entreprises sont attentives au retour sur investissement et qu’elles se posent la question du coût des emprunts. » Reflet de cette bonne santé, le taux de chômage est inférieur d’environ un point par rapport à la moyenne nationale.

Des défaillances toujours en rattrapage

Quid du « mur » du PGE (Prêt Garanti par l’État) tant annoncé ? Les entreprises ont commencé son remboursement, initialement prévu en mars 2022, décalé à septembre 2022 pour les plus fragiles d’entre elles, qui peuvent aussi choisir de le lisser sur dix ans. « Nous ne voyons pas de drame pour l’instant, nous retrouvons un nombre progressivement classique de défaillances, sans assister à une explosion », note l’économiste Philippe Crevel. La Banque de France, dans ses suivis mensuels, relève en effet un nombre de défaillances encore mesuré, poursuivant le rattrapage amorcé à l’automne 2021 et restant inférieur au niveau moyen enregistré sur la période 2010-2019. En cumul, entre juillet 2022 et juin 2023, 48 673 défaillances ont été dénombrées en France, contre 33 570 un an plus tôt, mais très en deçà d’une moyenne annuelle de plus de 59 000 par an avant la pandémie. Cependant, la région Auvergne-Rhône-Alpes a été particulièrement impactée, selon les données 2022 du cabinet Altares. Il a comptabilisé 4 800 défaillances d’entreprises en 2022, soit une hausse de 58,8 % sur un an (près de 10 points de plus que la moyenne nationale), et +73 % pour le département de l’Isère. Les PME régionales (moins de 50 salariés) ont payé un lourd tribut (+69,7 %), avec près de 17 600 emplois menacés. Les secteurs les plus touchés : la construction (le quart des faillites), la restauration (+171 %), le commerce, et particulièrement le commerce de détail (+85 %), et l’industrie (+75 %). Selon Olivier Danès, ce qui devrait changer progressivement la donne, « c’est le retour à la normale en matière de respect des règles de paiement des cotisations sociales. Les mauvais payeurs seront, comme par le passé, assignés en redressement judiciaire s’ils ne respectent pas leurs échéances. Ce qui se traduira par une recrudescence des dépôts de bilan à partir de septembre ».

Le placement de trésorerie au goût du jour

Au-delà de l’effet-loupe des indicateurs de défaillance, la grande majorité des entreprises françaises apparaissent, dans cette année charnière, plutôt en bonne santé. Les dirigeants semblent relativement confiants dans l’avenir, terminant 2022 avec un volume de trésorerie positif de 5 Md€ (source : Banque de France). Pour preuve, comme l’atteste Luc Thomas du Comité local des banques de l’Isère, « 45 % des TPE-PME comptent investir en 2023, une proportion stable sur un an selon l’enquête auprès des PME ». En 2022, le flux de dette nette (crédits bancaires, titres de dette, dépôts, OPC monétaires) des Sociétés non financières (SNF) s’élève à 80,4 Md€, « malgré un ralentissement au quatrième trimestre, après deux années de quasi stabilité. En cumul sur 12 mois, le flux de dette nette rapporté au PIB progresse, dépassant en 2022 sa moyenne de long terme calculée depuis 2003. Les premiers chiffres pour 2023 font état d’une forte progression de leur dette nette », mentionne Olivier Danès.

De nouvelles pistes de placement

Les dirigeants recommencent ainsi à placer une partie de leur trésorerie, comme le constate l’économiste Philippe Crevel. « Jusqu’alors avec des taux d’intérêt nuls, les banques proposaient moins de placements, car ceux-ci présentaient peu d’intérêt. Depuis quelques mois, la donne a changé, les banques développent des contrats à terme, des dépôts à terme rémunérés avec des taux de rendement compris entre 2 et 3 %. » Même constat au niveau local, selon le Crédit Agricole Sud Rhône-Alpes. « Voilà les taux qui remontent et qui remettent au goût du jour le placement de trésorerie qui avait culturellement disparu entre 2020 et 2022, du fait de taux à 0 %. Cela faisait au moins 10 ans que les chefs d’entreprise n’étaient plus intéressés par les placements. La question de s’occuper de la trésorerie, lorsque l’on peut la placer à 3-4 % est redevenue centrale, observe Ivan Bornecque, directeur développement entreprises et institutionnels du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes. Mais il faut distinguer la trésorerie d’exploitation de court terme, assez liquide, qui ne doit pas supporter de risque avec le best-seller que sont les DAT (voir encadré), de celle de plus long terme, sur laquelle on peut opter pour un risque raisonnable permettant de viser un rendement supérieur, et stockée souvent sur la holding patrimoniale. Et quelques outils alternatifs, par exemple les IFC, Indemnités de fin de carrière, que l’on peut externaliser dans une compagnie d’assurance, ce qui permet de déduire tout de suite l’IS s’appliquant sur le montant à payer aux salariés qui partiront à la retraite d‘ici à cinq ans ». Un avantage fiscal à arbitrer.

Autres placements intéressants aux yeux de Philippe Dupuy, professeur de finance à Grenoble École de Management et conseiller scientifique du Cercle des épargnants, les NEU-CP (Negotiable EUropean Commercial Paper) et les BTF (Bons du Trésor français). « Il s’agit d’emprunts très court terme, proposés par l’État et de grandes entreprises, investis dans un portefeuille d’une cinquantaine d’entreprises qui sont relativement peu risqués, à part dans des périodes de crises très fortes. » Et n’oublions pas l’investissement immobilier et/ou locatif, autres leviers de création de valeur. « Même si cela devient moins intéressant avec l’inflation et le relèvement des taux d’intérêt, investir dans l’immobilier offre l’avantage de recevoir des revenus réguliers assez peu risqués », précise le professeur d’EM Grenoble.

L’emprunt en demi-teinte

Mais il existe un envers du décor à l’augmentation inégalée des taux d’intérêt par la Banque centrale européenne : le volume global de l’emprunt est en train de se resserrer. Fin janvier 2023, la croissance de l’encours des crédits bancaires accordés aux sociétés non financières (SNF) ralentissait sur le territoire national à 6,8 % (contre + 7,7 % fin novembre). Des ratios d’évolution des encours de crédits également toujours en croissance, mais plus mesurés sur la région AURA (+3,8 % sur un an) et le département de l’Isère (+4,3 %). Même constat pour le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes. En 2021, la banque avait octroyé 675 M€ de financements aux PME, ETI et acteurs institutionnels, et 850 M€ en 2022, soit plus de 25 % de progression. À fin juin 2023, le montant octroyé connaissait une baisse d’environ 20 % par rapport à juin 2022. Un repli qu’Ivan Bornecque, directeur développement entreprises et institutionnels, analyse ainsi : « Nous connaissons tous les raisons de cette baisse : conjoncture plus incertaine générant une prudence plus forte sur certains projets, difficulté à recruter et à accompagner le développement, taux plus élevés poussant à rechercher davantage d’autofinancement, voire à reporter des investissements, mise en amortissement des PGE limitant dans une certaine mesure un endettement supplémentaire. Et enfin inflation rendant les projets, notamment immobiliers, plus chers et générant un certain attentisme, voire un renoncement à ce qui n’est pas générateur de valeur immédiate. »

Éviter le risque récessif par l’assèchement de l’emprunt

Et pourtant, l’emprunt reste intéressant pour les entreprises. « Comme la trésorerie est là et les taux sont élevés, la tendance est à l’autofinancement. Mais attention à conserver suffisamment de trésorerie pour faire face aux possibles coups de feu ! Les taux d’emprunt se situent entre 4 et 5 % et restent inférieurs à l’inflation qui s’élevait à 7 % en début d’année, à 5,3 % en juillet. On emprunte donc moins cher que l’inflation », souligne Ivan Bornecque. L’endettement serait même « l’un des meilleurs outils de lutte contre l‘inflation », d’après Eve-Marie Dyon, fondatrice du cabinet grenoblois EMD Patrimoine. Alors, pour continuer à emprunter à moindre coût, certaines entreprises éligibles font appel au Prêt participatif relance. Cette mesure vise à apporter aux PME et aux ETI de nouveaux financements, d’une maturité de huit ans, qui s’insèrent « entre les fonds propres et la dette classique ». « Pour à peine plus cher qu’un crédit classique, les dirigeants ne remboursent que les intérêts pendant les quatre premières années », poursuit Ivan Bornecque. Ces instruments de financement exceptionnels, proposés par les banques, ont un coût attractif grâce à la garantie d’État. Ils ont vocation à financer des opérations d’investissement et des projets de développement (transition numérique ou énergétique, développement commercial en France ou à l’international, opportunités de croissance externe). Ils sont distribués jusqu’au 31 décembre 2023.

La cession/transmission d’entreprise, un enjeu de moyen terme

Anticiper l’après, c’est aussi minutieusement préparer la cession de son entreprise. Elle peut s’effectuer sous la forme d’une donation – elle concerne une opération sur deux du cabinet Actoria, spécialiste en cession/transmission, une cession à un tiers (familiale ou externe), ou encore une cession aux salariés. L’enjeu est de taille, comme le souligne l’avocate Sophie Colomb, associée au sein du cabinet Lonjon & Associés, responsable de la commission des entreprises du Pôle Transmission de la CCI de Grenoble. « Un quart des chefs d’entreprise auraient plus de 60 ans en France. Cela veut dire que d’ici 10 ans, près de 700 000 entreprises seraient à vendre. Avec un fait important : la transmission dans un cadre familial est en nette baisse, entraînant une hausse des fermetures et des cessions à des tiers. Avec la hausse des taux d’intérêt, le financement des acquéreurs est devenu plus difficile. Par ailleurs, une nouvelle composante complexifie la cession aujourd’hui : la phase d’évaluation. Avec la période Covid, les bilans sont devenus irréguliers et l’analyse doit porter au-delà des trois derniers bilans présentés. » En 2022, les transactions étaient ainsi déjà en baisse de 8 % dans les PME. Les tendances légèrement baissières semblent se confirmer en 2023 avec un « attentisme » renouvelé́, en raison de la situation économique, des incertitudes politiques et du manque de visibilité́, pointe le 7e baromètre Régions & Transmission d’In Extenso publié en mai dernier. Ce baromètre révèle cependant de fortes disparités régionales entre 2021 et 2022 : –21% en région PACA, –9 % en Île-de-France, +1 % dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, et entre les secteurs (BTP +55 %, transports +15 %, santé/pharma –6 %, énergie/matières premières/chimie –20 %, biens d’équipement –37 %). Des secteurs sont également très impactés par la conjoncture : « Depuis deux ans, la cession dans le domaine du bâtiment, de la construction et la promotion a connu une forte baisse », souligne Fabrice Lange, CEO d’Actoria. En cause, des taux d’intérêt qui ont doublé, voire triplé en 18 mois, plus un volet fiscal dissuasif. « Un point noir en France. Le fruit de la vente d’une entreprise est considéré comme un revenu. Or, nous voyons tous les jours des dirigeants qui disparaissent avec leur entreprise. »

Le pacte Dutreil pour doper les cessions

C’est dire qu’il est toujours nécessaire pour les chefs d’entreprise de bien préparer la transmission. « Elle s’anticipe jusqu’à 10 ans auparavant, prévient l’experte d’EMD Patrimoine, Eve-Marie Dyon. En France, nous avons la chance d’avoir des outils et des lois qui permettent de transmettre dans d’excellentes conditions, si la transmission a été anticipée. » Et de citer l’apport avant cession, l’aide au choix de structuration d’entreprise, la création d’une holding patrimoniale, le pacte Dutreil, la création de sociétés civiles patrimoniales ou encore les outils de démembrement, etc. « Des montages juridiques de cession/transmission qui doivent être élaborés sur mesure. »

Déterminer ses objectifs

Les choix sont également financiers, nécessitant aussi de l’anticipation, selon l’avocate Sophie Colomb : « Nous disposons de régimes incitatifs concernant la fiscalité pour les plus-values de cession de titres de société ou d’entreprise individuelle : 500 000 euros d’abattement en cas de départ en retraite, une taxation à la flat tax de
30 % ou encore des régimes d’abattement progressifs sur la plus-value à l’impôt sur le revenu pour les entreprises créées avant 2018. » Côté transmission, le pacte Dutreil est un outil qui a permis à nombre d’entreprises de disparaître pour cause de droits de succession trop élevés (45 % en ligne directe, 60 % entre non-parents). Concernant les donations, la Direction générale des finances publiques relève 800 pactes Dutreil en 2017, mais 2 000 par an depuis. Et ce, grâce à « une exonération de droits de mutation à titre gratuit, à hauteur de 75 % de la valeur des titres ou actions transmis, quelle que soit la taille de l’entreprise, plus un montant de droits de donation réduit de 50 % si le dirigeant a plus de 70 ans et que cette donation se fait en pleine propriété ». Quant à la cession aux salariés, le dispositif reste peu usité, malgré des régimes eux aussi incitatifs, car « il est difficile d’inciter et motiver des salariés à prendre des risques entrepreneuriaux », ajoute Sophie Colomb. Dans tous les cas, ce qui paraît prioritaire aux yeux du spécialiste cession/transmission, Fabrice Lange, est de définir en amont et avec précision avec le chef d’entreprise les raisons de l’opération : ses motivations à céder, et pour quoi faire ? Des questions centrales. « C’est la clé pour réussir une cession. Très souvent, les entrepreneurs ne sont pas clairs sur ce point, y compris ceux qui auraient pu céder depuis bien longtemps au regard de leur âge. Par ailleurs, le chef d’entreprise doit y consacrer du temps en amont, notamment pour définir la cible idéale. » La cession nécessite donc un accompagnement de longue durée. La CCI de Grenoble propose un programme d’un an, « Objectif Transmission », qui permet aux cédants d’augmenter la probabilité de vendre leur entreprise aux meilleures conditions.

Vers l’alignement des planètes ?

Dans cette année charnière, consécutive à de multiples chocs (pandémie, pénuries, explosion des prix de l’énergie, inflation…), c’est donc bien la résilience qui est encore à l’ordre du jour. Surmonter cette phase d’augmentation des taux directeurs pourrait permettre d’accueillir des jours meilleurs, prévus, d’après les dernières projections macroéconomiques de la Banque de France, pour 2024, voire 2025. Tassement de l’inflation, retour de la croissance, stabilisation du chômage à des taux inférieurs à la période précédant la pandémie, fléchissement du taux d’endettement public, seraient alors les nouveaux paramètres gagnants. Si tout se passe comme prévu…

B. Merle et E. Ballery

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