Comment optimiser le financement de son entreprise ?
L’évolution constante de la législation et de la fiscalité rend la gestion des finances de plus en plus complexe. En parallèle, la nouvelle politique de taux et l’apparition régulière d’outils de financement viennent réactualiser en permanence les problématiques de gestion. Quelles solutions privilégier en fonction des différents besoins des entreprises ? Comment se faire accompagner, en vue d’optimiser sa gestion et de réduire ses risques financiers ? Réponses avec les acteurs du secteur.
“La France est le pays d’Europe où le crédit aux entreprises progresse le plus”, annonce Perrine Gilbert, présidente du comité des banques de l’Isère. Fin 2015, les encours de crédit aux entreprises affichaient une hausse de 4,1 % par rapport à 2014, contre 0,9 % pour le reste de l’Europe. Des chiffres qui s’expliquent en partie par des taux de crédit les plus bas d’Europe, avec un taux moyen de 1,87 % contre 2,56 % en zone euro, à fin avril 2016. “Le système bancaire français accompagne bien les entreprises, note Perrine Gilbert. Les prêts bancaires continuent ainsi à demeurer leur première source de financement.”
Une conjoncture qui favorise les crédits
“La demande en crédit ne faiblit pas, constate de son côté Ivan Bornecque, directeur du marché des entreprises et de la gestion privée au Crédit Agricole Sud Rhône-Alpes. Pour les crédits moyen-long termes, le montant total que nous avons prêté a ainsi augmenté de 49 % à fin juin 2016 par rapport à fin juin 2015. Les financements court terme demeurent, par contre, stables, ce qui montre que la reprise d’activité des entreprises n’est pas encore générale.” La Banque Populaire des Alpes note de la même façon une progression sensible depuis le début de l’année de la production de crédit d’équipement : + 33 % sur les six premiers mois de l’année. “Nous enregistrons une demande soutenue dans les rachats d’entreprises, restructuration de l’actionnariat et immobilier d’entreprise, déclare Olivier Mirande, directeur secteur Entreprises et Patrimonial à la BPA. Il existe un effet d’aubaine dû aux taux historiquement bas. Les entreprises en profitent aussi pour restructurer leur endettement.” Selon la Banque de France, le financement des entreprises a atteint 1 426 Md€ en 2015, en progression de 4,5 %. “Certains investissements étaient retardés jusqu’à présent. Il faut en profiter maintenant, car la période est très favorable, note Perrine Gilbert. Et mieux vaut avoir recours au crédit si les fonds propres le permettent, plutôt qu’à l’autofinancement.”
Les investissements immatériels en hausse
De son côté, Bpifrance annonce une augmentation constante des montants de ses prêts, de l’ordre de 10 % chaque année. “Nos interventions s’effectuent essentiellement sur le financement de l’immatériel. Cela concerne aussi bien la R&D que le recrutement de commerciaux, la formation, les projets à l’international ou encore l’incorporation de nouvelles techniques, déclare Bernard Nicaise, directeur régional Alpes de Bpifrance. C’est une forme d’investissement difficile à financer car elle ne s’appuie sur aucune garantie.” Bpifrance accorde ainsi des prêts sans garantie entre 10 k€ et 5 M€, voire, dans certains cas et en couplant les dispositifs, jusqu’à 20 M€. En Isère, la banque publique a octroyé, en 2015, 87 prêts pour un montant de 59 M€. Elle finance, par ailleurs, la trésorerie des entreprises avec notamment le préfinancement du CICE, un dispositif auquel ont recours de plus en plus d’entreprises. En Isère, en 2015, 68 M€ d’avances de trésoreries ont été réalisés au bénéfice de 390 sociétés.
Bpifrance intervient aussi au capital des entreprises, à la fois en capital développement/capital transmission et en capital-risque. “Ce sont deux logiques différentes, relate Bernard Nicaise. Le capital-risque, par définition, est plus risqué, mais aussi porteur d’avenir. Nous intervenons généralement après un premier tour de table sur d’importants tickets situés entre 3 et 10 M€. En Isère, nous avons ainsi financé Bonitasoft, Isorg, Vi Technology ou encore Aledia (voir encadré).
Analyser son besoin en financement
Investissement, trésorerie, ressources humaines, achat de matières premières, acquisition… Quel type de poste financer ? Quelle est la flexibilité de la solution proposée ? Quelle sera la durée de remboursement en cas d’emprunt ? Voici quelques-unes des questions que le dirigeant doit traiter. Il est en effet nécessaire de bien analyser le besoin pour identifier le meilleur mode de financement à mettre en place. En effet, les solutions sont aujourd’hui multiples. “Les besoins des entreprises deviennent plus complexes, s’entrecroisent, se superposent, évoluent de plus en plus vite. D’où la nécessité de raisonner en dispositif global de financement plutôt qu’en crédit, c’est-à-dire en solutions plutôt qu’en produits, explique Ivan Bornecque. Si les prêts bancaires constituent l’essentiel du financement des PME, les grandes PME et les ETI diversifient quant à elles leurs sources. Ce peut être des montages intégrant le capital investissement, l’obligataire, ou d’autres dispositifs qui n’existaient pas il y a cinq ans.”
Financer son développement
“La première étape, conseille Frédéric Grevaud, co-fondateur d’Auvalie Innovation (CA 2015 : 800 k€ ; huit salariés, Meylan), consiste à tracer une feuille de route, car selon la maturité du projet, les types d’aides diffèrent. Les prêts d’honneur sont intéressants en phase d’amorçage, relayés ensuite par des aides de Bpifance (subvention ou avances remboursables), puis un crédit impôt recherche ou innovation, par exemple. Les prêts bancaires viennent souvent en complément d’une aide et ils peuvent être facilités par l’obtention d’une caution auprès de Bpifrance.” La société de services Fonction Support (CA 2016 : 1,3 M€ ; 25 salariés, Grenoble), fondée en 2011, illustre bien les multiples leviers à actionner pour financer son développement. Dès 2012, le Crédit Agricole Sud Rhône-Alpes est intervenu en fonds propres dans le capital de l’entreprise, à hauteur de 100 k€, accompagné par d’autres investisseurs. Depuis 2011, Fonction Support a également bénéficié de divers prêts, que ce soit de la part du Réseau entreprendre, de Caterpillar, via son plan de revitalisation, ou encore de Total Développement. “Pour financer notre croissance, nous avons un fort besoin en fonds de roulement, explique l’un des co-fondateurs, Julien Fauchère. L’an dernier, le Crédit Agricole nous a ainsi financés 200 k€ en bas de bilan avec les mêmes interlocuteurs dédiés aux start-up, ce qui est déterminant pour nous.” Une somme utilisée notamment pour l’ouverture de nouvelles agences à Lyon et Nantes. Fonction Support prévoit d’ores et déjà une nouvelle opération de financement haut de bilan à l’horizon 2017 ou 2018.
Haut de bilan : des opérations complexes
À chaque problématique sa stratégie de financement. Le haut de bilan demande ainsi un accompagnement particulier. “Par haut de bilan, on entend toute opération destinée à renforcer les fonds propres d’une entreprise”, rappelle Dominique Leval, directrice Fusions-Acquisitions chez Hyperia Finance, l’enseigne de la Caisse d’Épargne Rhône-Alpes regroupant les activités de fusions-acquisitions, financements structurés et gestion de fortune. Lors d’une démarche de croissance externe, Hyperia Finance joue un rôle d’architecte de l’opération. Elle identifie la cible, négocie l’acquisition, structure le financement. “En règle générale, un rachat de société in bonis se finance en partie en cash et en partie en dettes. Nous conseillons l’acquéreur pour lui proposer une structuration financière qui permette d’assurer le développement et la pérennité de l’entreprise. Si la transaction est de taille significative, la société qui rachète peut être amenée à renforcer ses fonds propres en ouvrant son capital à des investisseurs tiers. Nous conseillons à nos clients de préparer en amont leur “enveloppe fonds propres + dettes” parce que les belles opportunités se vendent rapidement”, explique Dominique Leval.
La mutuelle Mutualia Territoires solidaires (CA 2015 : 150 M€ ; 100 salariés, siège à Saint-Martin-d’Hères) a acquis, en avril dernier, le courtier grossiste en assurance Repam pour un peu plus de 20 M€. Elle s’est fait conseiller et accompagner par le Crédit Agricole Sud Rhône-Alpes. “Nous avons analysé le meilleur montage financier entre la part d’autofinancement et la part d’emprunt, relate David Salat, le directeur général. La banque nous a prêté 19 M€ sur 10 ans à taux variable avec une garantie en cas de remontée des taux.” L’établissement Sud Rhône-Alpes a partagé le risque avec un autre Crédit Agricole et s’est positionné comme chef de file du pool bancaire.
Mais la croissance externe peut présenter des risques liés aux différences culturelles et managériales entre les deux entités, risques qui peuvent ralentir la mise en place des synergies. “Il ne faut pas sous-estimer les dépenses liées à l’intégration de la société, met ainsi en garde Dominique Leval, comme le départ de personnes clés par exemple. Tous ces risques doivent s’anticiper.”
Jouer sur l’effet levier
Cabinet de conseil en fusion-acquisition grenoblois, Sinnoptic accompagne des start-up, des PME et PMI dans leurs opérations de financement de haut de bilan, de cession, d’acquisition et de valorisation. Il est intervenu auprès de nombreuses sociétés grenobloises parmi lesquelles Movea, Alpwise (levée de fonds de 1 M€ en 2013), Wizbii (levée de fonds de 800 k€ en 2013) ou plus récemment Zeugmo (1,6 M€ en 2015). “Il faut savoir qu’avec 1 euro de capitaux propres, une entreprise peut lever 1 euro de financement à effet levier auprès de Bpifrance et obtenir 1 euro de prêt de la part des banques, explique Christophe Del Toso, président-fondateur. Il s’agit donc de rencontrer en premier des investisseurs, trouver un “leader” afin d’obtenir des fonds propres qui entraîneront un effet levier auprès de Bpifrance et des banques.”
C’est la démarche d’Hap2u : “Notre première levée de fonds effectuée au printemps dernier nous permettra d’enchaîner avec un prêt bancaire, relève Cédrick Chappaz, son PDG. Le prêt est proportionnel aux fonds propres de la société et la levée de fonds procure ainsi un effet levier.”
Les business angels, qui interviennent souvent en phase de démarrage auprès d’entreprises à forts besoins en capitaux, participent de cet effet levier. En 2015, les Grenoble Angels ont financé 12 sociétés (dont les start-up grenobloises Bluemint Labs et Vates) pour un montant de 847 k€. Mais au total, grâce à l’appui d’autres investisseurs, ce sont 6,02 M€ qui ont été levés par ces 12 entreprises ! Les montants investis par les business angels grenoblois ont été stables par rapport à 2014 : 9 sociétés financées ont obtenu 850,77 k€ en direct et 12,01 M€ grâce aux effets de leviers, dont la forte levée de fonds d’Isorg.
L’essor du financement participatif
Parallèlement aux dispositifs financiers classiques, l’émergence de nouvelles formes de financement, comme le crowdfunding ou le crowdlending, booste l’écosystème. La collecte sur les plateformes françaises de crowdfunding poursuit sa forte dynamique, de 152 M€ en 2014 à près de 300 M€ en 2015, selon le baromètre réalisé par Compinnov pour l’association Financement Participatif France. La croissance la plus impressionnante concerne les plateformes de prêt, dont les volumes passent de 88,4 M€ en 2014 à 196,3 M€ en 2015, collectés auprès des 27 plateformes de crowdlending ayant répondu au baromètre. Cet essor est notamment le fruit de la réglementation spécifique mise en place fin 2014 et permet l’accès au prêt rémunéré pour les particuliers.
Le financement participatif, qu’il soit sous forme de don (crowdfunding), de prêt (crowdlending) ou de prise de participation au capital (crowdequity), procure indiscutablement un effet levier. Ce type d’opération vient aussi rassurer banquiers et investisseurs, comme une certaine reconnaissance par le marché des produits ou services proposés. Save Innovation, concepteur d’un hydrogénérateur pour le secteur du nautisme, a ainsi levé 300 k€ de fonds sur Wiseed, plateforme de crowdequity. La société grenobloise prépare, pour fin 2017, une deuxième levée de fonds beaucoup plus importante pour passer à une phase d’industrialisation. De son côté, Biercors (voir encadré) a opté pour le prêt participatif, un système qui correspondait davantage à ses besoins. Et puis, au-delà de l’aspect purement utilitaire – l’apport de cash – le financement participatif permet à l’entrepreneur d’obtenir un regard critique sur son projet.
Le cas particulier des start-up
Les besoins ne sont, bien entendu, pas les mêmes selon le type d’activité, la taille de l’entreprise et son niveau de maturité. Les start-up constituent ainsi une clientèle à part qui réclame un savoir-faire spécifique. Pour s’adapter, le Crédit Agricole Sud Rhône-Alpes ouvrira, dès l’an prochain, un espace d’open innovation, Le Village by CA, implanté à terme sur Giant. “Le Village sera complémentaire aux dispositifs d’accompagnement des start-up déjà existants à Grenoble, précise Ivan Bornecque. Nous voulons être à la fois une pépinière et un village connecté aux autres villages du Crédit Agricole et à tout l’écosystème de l’innovation, afin de permettre mises en relation, synergies et saisies d’opportunités. L’ouverture sur le monde sera également favorisée, notamment grâce à la puissance du Groupe Crédit Agricole et des partenaires à l’international. L’accompagnement sera multiple : financier, mais également juridique, social, comptable...”. Les start-up exigent, en effet, une prise en charge différente. Ne générant pas encore, pour la plupart, de chiffre d’affaires, le banquier s’engage sur des perspectives et non sur un constat d’activité. Il doit donc changer son modèle d’appréciation. La BPA a aussi mis en place une nouvelle organisation dédiée aux start-up et entreprises très innovantes. “Elles ont des besoins de financements car elles ambitionnent une forte croissance et sont confrontées à des problématiques de haut de bilan et de dilution des actionnaires, déclare Olivier Mirande. Au premier semestre 2016, nous en avons financé 25 pour un montant moyen de 300 k€. Au total, cette année, nous allons leur consacrer 15 M€.
Financer l’innovation
La Caisse d’Épargne Rhône-Alpes, de son côté, a lancé, il y a un an, l’Agence Innovation avec pour objectif de financer une vingtaine de start-up par an. Elle cible particulièrement celles qui ont un potentiel de chiffre d’affaires de 5 M€ à l’horizon de trois à cinq ans. “Ce type d’entreprises nécessite un suivi différent car elles ne disposent pas d’historique d’activité ou de bilans comptables, explique Caroline Hanriot-Sauveur, directrice de l’Agence. Nous arrivons après les incubateurs et agissons en effet levier auprès des investisseurs publics.” Des cabinets se sont aussi créés sur ce marché spécialisé. “Nous intervenons sur le Crédit impôt recherche innovation (CIR-CII), pilier du financement de l’innovation, affirme Frédéric Grévaud, du cabinet Auvalie Innovation. Pour les PME et les start-up, nous proposons une mission globale d’accompagnement et analysons les dispositifs qui doivent être sollicités pour financer l’entreprise. Le CIR est un dispositif excellent, mais complexe et donc risqué. Une société n’a pas le droit à l’erreur. En cas de contrôle fiscal, s’il s’avère qu’elle ne rentrait pas dans les critères d’attribution, elle devra rembourser, parfois avec des pénalités importantes. Une grande entreprise aura les armes pour rebondir, une PME ou une start-up peut jouer là sa survie, notamment du fait des délais d’instruction en cas de litige avec l’administration.” Auvalie Innovation rappelle également l’importance de savoir bien cadencer les aides en raison des durées de traitement différentes selon les demandes.
Savoir s’entourer
Pour faire face à la multiplicité et la complexité des dispositifs existants, il est donc conseillé de se faire accompagner. L’expert-comptable est en cela un interlocuteur clé. “Médecin généraliste de l’entreprise”, comme le définit Pierre Schmidt, délégué Isère Sud de l’ordre des experts-comptables, ce professionnel conseille et accompagne l’entrepreneur dans toutes les étapes de la vie de son entreprise, de la genèse de son projet jusqu’à la cession ou transmission. “S’il n’est pas obligatoire, comme peut l’être pour certaines entreprises le commissaire aux comptes, l’expert-comptable est quasi indispensable, affirme Pierre Schmidt. Nous aidons le dirigeant dans ses obligations fiscales et sociales et l’accompagnons dans ses démarches.” En phase de création par exemple, l’expert-comptable intervient pour aider le porteur de projet à valider son prévisionnel et formuler ses besoins en financement. “Nous pouvons l’inciter à demander un prêt d’honneur, ce qui lui permet de confronter son projet à la réalité”, poursuit l’expert-comptable. “L’ingénierie financière et juridique se complexifie et nécessite une veille permanente sur les nouveaux dispositifs financiers proposés”, prévient Christophe Del Toso, du cabinet Sinnoptic. D’où l’importance de ne pas s’engager seul dans de lourdes démarches. “Au-delà du financement, l’un de nos grands axes stratégiques est l’accompagnement de toutes les entreprises en croissance, affirme Bernard Nicaise, de Bpifrance. La banque publique a ainsi mis en place depuis 2015 un accélérateur pour les PME, qu’ont rejoint notamment les sociétés iséroises Hydrokarst et Ryb. Cet été, c’est un accélérateur à destination des ETI qui a été lancé.”
Anticipation et maîtrise des risques
“En matière financière, l’élément fondamental à prendre en compte est la maîtrise de la trésorerie en anticipant sa fluctuation et donc ses besoins, surtout dans une période où les carnets de commandes fluctuent, rappelle Olivier Mirande. La trésorerie doit être au cœur de la gestion d’une entreprise. C’est l’image de bonne gestion qu’elle renvoie à son banquier.” Il est donc primordial de garder un bon équilibre dans ses ressources. Autre point à prendre en considération : “En cas de crédits couvrant des besoins financiers importants, je recommande grandement ‘d’arranger’ et de ‘structurer’ la dette, déclare Ivan Bornecque. Cela signifie qu’une banque devient chef de file et organise le financement d’une manière globale. L’entreprise n’est alors plus à la merci du désengagement d’un seul partenaire qui pourrait avoir des conséquences dramatiques.”
Enfin, ultime conseil : savoir anticiper. “Si l’entreprise connaît des difficultés de trésorerie, mieux vaut ne pas mettre le banquier devant le fait accompli, préconise Pierre Schmidt. En cas de découvert attendu, l’entrepreneur a tout intérêt à prendre les devants en en discutant avec son banquier.”
Quelle que soit sa problématique de financement, le chef d’entreprise doit donc se rapprocher des experts qualifiés. Ceux-ci interviendront à tout moment aux côtés du dirigeant pour permettre d’assurer croissance et pérennité de son activité.
F. Combier
A retenir !
494 entreprises ont été soutenues par Bpifrance en 2015 via des participations en fonds propres
Il est nécessaire de diversifier les sources de financement.
L’émergence de nouvelles formes de financement, comme le crowdfunding ou le crowdlending, booste l’écosystème.
Les plates-formes de prêt participatif ont enregistré une hausse de 88,4 M€ en 2014 à 196,3 M€ en 2015.
Les crédits d’impôt recherche ou innovation requièrent souvent un accompagnement spécialisé.
L’expert-comptable est l’interlocuteur clé pour traiter des questions de financement des entreprises.
Infos pratiques
• Un portail Ecobiz dédié au financement
Ecobiz a lancé, en juin, un portail dédié au financement des entreprises sur le site grenoble-ecobiz.biz. Il consolide toutes les informations et les rencontres du réseau Ecobiz sur la thématique du financement (création et reprise d’activités, financement des TPE, PME, ETI, financement de l’innovation, levées de fonds, crowdfunding…). Il permet aussi d’identifier les partenaires et experts financiers.
• Business-story.biz
Lancé cette année par l’Ordre des experts-comptables, le dispositif Business story vise à accompagner les porteurs de projet et créateurs d’entreprise.
• Le hub du financement
Lancé par le Pôle d’orientation financière Rhône-Alpes, Hubfi.fr est un portail gratuit de conseil et d’information sur les solutions de financement publiques et privées, ainsi qu’un outil de mise en relation avec des investisseurs pour les entreprises de toute taille.
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