King Jouet pour un parcours d’achat sans couture
Sur un marché du jouet chahuté, caractérisé par deux poids lourds en difficulté (Toys’R’Us et La Grande Récré), King Jouet (CA 2017 : 250 M€ ; 1 000 salariés ; 230 magasins en France) tire son épingle du jeu. Le n° 3 du secteur avec 10 % de parts de marché a pris très tôt le virage du numérique en créant un site marchand dès 1999. “Aujourd’hui, sur les trois derniers mois de l’année, le digital représente 13 % de nos ventes”, annonce Stéphane Marthe, responsable cross canal et e-commerce. Pour accroître ses parts dans le numérique, le groupe voironnais travaille sur deux pistes : réduire les écarts de prix avec ceux pratiqués notamment par Amazon ; posséder une gamme différenciante, avec des jouets non présents sur le web. “L’objectif est de décrocher des exclusivités ou des pré-lancements de gamme.” Outre son site, King Jouet a installé dès 2011 des bornes dans ses points de vente pour faciliter les commandes. Elles donnent accès aux 14 000 références quand la boutique ne peut en proposer plus de 5 000. “Depuis l’an dernier, nos vendeurs disposent de la même fonction sur leur smartphone. Les 20 magasins dans lesquels le système a été testé ont connu une croissance deux fois supérieure aux autres.” Faciliter la vie du vendeur et par là même du client est le leitmotiv de King Jouet. “Notre grand projet pour 2019 ? Le sans-couture ! Il s’agit d’identifier tous les ‘irritants’ pour le client, comme la queue en caisse, pour que le parcours d’achat soit simple, rapide et fluide.”
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