De l’art, Vent des Cimes fait son histoire
Art urbain ou peinture aborigène australienne en plein essor, la galerie d’art grenobloise a, tout au long de ses 50 ans, toujours fait de l’éclectisme un vecteur de rassemblement autour de la peinture et de la sculpture.
Après des études dans le milieu artistique, c’est en 2013 que Sarah Bobin, passionnée par l’entreprise familiale, reprend la structure dirigée par ses parents depuis 13 ans. “Bien que née sur les cimes de l’Alpe d’Huez – qui lui ont laissé son nom –, la galerie est établie à Grenoble depuis les Jeux olympiques d’hiver de 1968 et s’inscrit depuis pleinement dans le paysage culturel de la région. Elle se distingue notamment par une clientèle fidèle, au cœur d’une région dynamique.”
Le leasing appliqué aux œuvres d’art
Depuis près de 50 ans d’existence grenobloise, la galerie Vent des Cimes expose une trentaine d’artistes par an. Elle partage avec un public néophyte ou une clientèle avertie sa passion pour les jeunes talents locaux comme pour les signatures internationales, dont certaines se remarquent parfois sur les murs depuis 35 ans. Et parce que “l’art investit de plus en plus le milieu entrepreneurial”, la structure développe depuis peu une offre d’œuvres en leasing. “Destinée aux entreprises, elle permet surtout d’étaler le coût de l’achat, avant que l’œuvre ne soit cédée à la valeur résiduelle au terme du contrat”, décrypte Sarah Bobin.
R. Barbier
Infos clés
- Galerie d’art
- Grenoble
- 3 personnes
- 120 m2 sur deux niveaux, dont un accueillant une exposition personnelle d’artiste
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