Christophe Rohart, fine fleur
Une généreuse et désuète vitrine, comme la pièce rapportée d’un faubourg imaginaire. À l’intérieur, des oripeaux de papiers peints d’une autre époque collent encore aux murs encombrés de fils électriques. Un peu de musique classique ou des chansons françaises en fond sonore. Et les fleurs. Des fleurs partout, qui débordent sur le trottoir et s’échappent vers le commerce voisin.
L’échoppe Le Temps du lilas*, à l’orée de la rue Très-Cloîtres, c’était il y a encore 18 mois Chauffin Fleurs, où Christophe Rohart a travaillé en tant que salarié durant huit ans. Ce littéraire passionné de décoration intérieure a repris le magasin sans changer l’esprit : “J’accorde aux fleurs la place qu’elles méritent, et en les proposant à un très bon prix. Je fais un maximum d’efforts pour qu’elles soient accessibles au plus grand nombre.”
On l’aura compris, pour Christophe Rohart, les fleurs représentent des bouts de soleil à partager en toutes saisons. Parmi la centaine de variétés différentes, les hortensias sont celles qu’il préfère. Il y en a toujours, de toutes les couleurs, au Temps du lilas, fréquenté “autant par les Grenoblois que par les habitants des communes voisines, des particuliers bien sûr, et aussi des chefs d’entreprise et des professions libérales”. Un Temps du lilas universel.
R. Gonzalez
*Le magasin tire son nom d’une chanson de Barbara.
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