Requalification urbaine : le pari d’Inovallée
À Meylan, Gilles Trignat Résidences propose le Taillefer, un immeuble qui mixera une cinquantaine de logements et des bureaux en rez-de-chaussée. Cette ambition colle à la volonté de renouveler le parc immobilier d’Inovallée et d’y insuffler une vie après les heures de travail. “Il y a une partie de la population qui est intéressée par le fait de vivre et travailler au même endroit. Ce sont des personnes qui ont déjà vécu les longs trajets pendulaires ou qui les redoutent !”, explique Guillaume Trignat. En bordure du chemin du Vieux-Chêne, l’immeuble achèvera sa construction après déjà quelques autres, chemin de Malacher par exemple, et bien avant de nouvelles opérations prévues jusqu’à moyen terme. Les orientations du PLU voté en 2012, après un POS inchangé depuis 2000, avaient pour objectif de rattraper le retard en matière d’urbanisation. C’est aujourd’hui à un rythme de 130 nouveaux logements par an que Meylan doit s’atteler, en tenant compte des contraintes naturelles. Ainsi, un millier de logements étaient prévus sur le secteur de la Carronnerie, avant que le Plan de prévention du risque inondation n’y réduise à néant les espoirs de construction. C’est donc sur Inovallée que Meylan mise pour son avenir. Huit cents logements doivent ainsi sortir de terre au total sur ce secteur, et quelques centaines d’autres sur des sites encore à dominante économique, comme celui de Schneider Electric PLM, chemin des Sources. Attachée à préserver la qualité de ses espaces publics et de ses parcs (en dépit de la suppression du coefficient d’occupation des sols votée dans le cadre de la loi ALUR en 2014), Meylan a transmis ses propositions d’aménagement à la Métropole de Grenoble afin de tendre vers un urbanisme de qualité préservant le cadre de vie et l’identité meylanaise de la “ville nature”.
R. Gonzalez
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