Le Grésivaudan, terre de contrastes
C’est un peu au jeu de qui perd-gagne que se sont livrées les communes du Grésivaudan. “Les villes qui avaient vu leurs prix s’envoler en 2016 ont connu une petite baisse en 2017 et vice versa”, explique-t-on à la Chambre des notaires de l’Isère. S’étirant de La Tronche à Pontcharra, la vallée est marquée par une forte hétérogénéité de son bâti – secteurs ruraux, beaucoup d’ancien avec des travaux à prévoir, mais aussi de belles maisons et des programmes collectifs qualitatifs. Du coup, les prix varient aussi sur une grande échelle. Si les maisons ont vu leurs prix augmenter de 7 % en cinq ans (avec un prix de vente médian de 315 000 euros), la fourchette s’étend de 216 000 euros (Pontcharra) à plus de 509 000 euros (Meylan). En revanche, le prix des appartements anciens a baissé de 6 % sur la même période. “Le marché des appartements s’est retourné au profit des acquéreurs, ce sont eux qui fixent les prix, plutôt que les investisseurs.” Quant aux terrains à bâtir dans le Grésivaudan, les prix s’envolent (+ 12,6 %, à 161 800 euros) du fait de leur raréfaction, en même temps que leur surface médiane rétrécit, à 600 m2. En comparaison, les terrains nus près de Saint-Étienne- de-Saint-Geoirs coûtent 55 000 euros en 2017, pour une surface médiane de plus de 1 000 m2.
R. Gonzalez
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