Le commerce tient le choc
Même si elles accusent une baisse d’environ 10 %, les transactions réalisées dans le commerce (111 contre 124 en 2017) se maintiennent à un bon niveau, selon les professionnels. La demande placée s’établit à près de 25 000 m2, dont 9 000 m2 sur Grenoble intramuros.
“La ville reste un territoire attractif, même si un rééquilibrage s’opère avec la périphérie, où les valeurs, mécaniquement, augmentent un peu”, développe François Gagliardi, spécialiste du commerce au sein d’Axite CBRE. Les ventes de droit au bail et de murs ont aussi progressé de 20 % en 2018, pour représenter plus de la moitié des transactions. Ce sont en majorité des magasins d’alimentation qui s’installent sur Grenoble intramuros, aux dépens de l’équipement à la personne. “L’habillement par exemple est un secteur fortement impacté par la vente en ligne.
Mais un autre facteur freine la dynamique commerciale : l’absence de surfaces supérieures à 300 m2 en ville, alors que les demandes continuent d’affluer”, précise François Gagliardi. Les yeux se tournent vers le Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi), dont la mise en application à la fin de l’année pourrait modifier la carte : protection du commerce de proximité, soutien au commerce dans les quartiers boudés par les porteurs de projets, etc.
Dans l’intervalle, les professionnels déplorent la faiblesse relative de l’offre disponible de biens qualitatifs : “La demande s’oriente vers cette typologie, axée vers les services et la restauration, pour lesquels il n’y a pas assez de locaux adaptés.”
Une autre raison du relatif ralentissement tient à l’attentisme provoqué par le réaménagement prochain de Grand-Place et par le futur centre commercial Neyrpic.
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